L'Etat va prêter 1,7 milliard d'euros, à partir de 2019, au concessionnaire de la construction de la liaison ferroviaire directe entre Paris et Roissy, Charles-de-Gaulle Express, a annoncé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire à l'Assemblée nationale.

L'Etat va prêter 1,7 milliard d'euros, à partir de 2019, au concessionnaire de la construction de la liaison ferroviaire directe entre Paris et Roissy, Charles-de-Gaulle Express (CDG), a annoncé ce jeudi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire à l'Assemblée nationale.

 

 

Pour l'une des premières infrastructures de transport promises pour les Jeux Olympiques d'été à Paris en 2024, le futur Charles-de-Gaulle Express (CDG) va recevoir un prêt d'1,7 milliard d'euros de l'État, a annoncé, le 16 novembre 2017, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, à l'Assemblée nationale.

 

Les premiers tirages sur la dette par le concessionnaire, un consortium qui réunit Aéroports de Paris (ADP), SNCF Réseau et la Caisse des dépôts (CDC), n'interviendront qu'en 2019, pour un montant estimé à 295 millions d'euros, a précisé l'amendement du Gouvernement au projet de budget 2018 voté par l'Assemblée, ce jeudi.

 

"Accélérer la réalisation de cette infrastructure dans la perspective des Jeux olympiques de 2024"

 

"Il est indispensable d'accélérer la réalisation de cette infrastructure dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 et de sécuriser son financement", a justifié le ministre de l'Economie. "Ce financement sera moins coûteux et plus rapide pour construire le CDG Express qu'en passant par les banques", a-t-il estimé.

 

 

Rappelons que cette liaison ferroviaire de 32 kilomètres doit relier à l'horizon fin 2023 directement Paris (Gare de l'Est) au terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 20 minutes et pour un prix de 24 euros par trajet.

 

La Commission européenne avait, en effet, donné, fin juin 2017, son feu vert à l'aide que l'État français versera pour financer la liaison directe entre l'aéroport de Roissy et Paris. Par ailleurs, le principe d'une taxe appliquée aux passagers de Roissy -hors correspondance- est par ailleurs prévu, mais elle ne sera perçue qu'à compter de la mise en service de CDG Express.

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