La direction du constructeur américain Caterpillar a annoncé lundi sa décision d'appliquer son plan social initial qui prévoit 733 licenciements sur les sites isérois, après l'échec des ultimes négociations.
Après l'échec d'ultimes négociations, la direction du constructeur américain d'engins de chantier, Caterpillar a déclaré qu'il allait «mettre en œuvre le plan social comme annoncé dans le livre III, prévoyant 733 licenciements, faute d'un accord sur l'aménagement du temps de travail».
La direction avait un temps émis la possibilité de réduire le nombre de licenciements à 600, sous réserve de la signature de cet accord, mais celui-ci a été rejeté à la majorité des 2.551 salariés des sites de Grenoble et d'Echirolles (Isère) le 6 mai.
La direction avait un temps émis la possibilité de réduire le nombre de licenciements à 600, sous réserve de la signature de cet accord, mais celui-ci a été rejeté à la majorité des 2.551 salariés des sites de Grenoble et d'Echirolles (Isère) le 6 mai.
Cette décision d'appliquer le plan social fait suite à une ultime réunion lundi en préfecture entre la direction et les élus du comité d'entreprise, qui ont refusé d'émettre un avis sur le plan social.
Toutefois conformément à la jurisprudence en droit du travail, un défaut d'avis des élus du CE vaut «avis négatif», explique un juriste.