Lauréats : Rogers Stirk harbour - Partners et Chabanne pour le nouveau terminal de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry
BET : Technip TPS

 

Le cahier des charges était complexe : créer une nouvelle identité pour le Terminal 1, doublant la superficie utile actuelle de Saint Exupéry, tout en respectant simultanément l'organisation et l'ADN unique de l'aéroport existant. La solution proposée : un bâtiment circulaire compact composé d'éléments structuraux simples et élégants. La forme courbe du Terminal 1 original est prolongée, réinterprétée et rationalisée, permettant d'insérer un nouveau bâtiment dans un site complexe restreint.

 

Ce nouvel équipement abrite 5 millions de passagers par an supplémentaires ainsi que toutes les fonctions d'une aérogare, crée une entrée spacieuse et clairement définie, et positionne au milieu du terminal un grand espace central (d'une portée libre de 45 m) entouré d'un jardin suspendu, bordé de commerces et de portes d'embarquement, améliorant de manière significative la qualité de l'expérience passagère. La structure métallique constitue une armature qui lie la façade et porte une toiture élancée survolant l'ensemble des composantes du bâtiment.

 

"Une vraie démonstration d'économie de matière ; avec des éléments que l'on trouve dans le commerce, ce qui fait considérablement baisser les coûts. Du travail de cador !"

 

L'utilisation de l'acier permet de répondre à une série de défis : une toiture légère survole des volumes dégagés et livre par ce moyen des espaces flexibles désencombrés. La palette contrastée de l'acier et d'un béton de grande qualité offre une variété d'ambiances au sein du bâtiment et permet de répondre de manière optimisée aux contraintes de structure en zone sismique. Enfin, une approche modulaire permet d'exploiter la qualité et la vitesse d'assemblage intrinsèques à la préfabrication. Pour Francis Soler, président du jury, il s'agit d'une "vraie démonstration d'économie de matière ; avec des éléments que l'on trouve dans le commerce, ce qui fait considérablement baisser les coûts. Du travail de cador !", s'exclame-t-il.

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