L'Observatoire du risque dans la vie quotidienne, mené par TNS Sofres pour l'Apave, révèle que les pollutions de l'air et de l'eau ainsi que les catastrophes naturelles sont les facteurs de risques les plus redoutés des Français. La structure du bâti sur le lieu de travail et les installations électriques au domicile suscitent également des craintes ! Focus.
Katrina, Wilma, tsunami en Indonésie, séisme au Pakistan' les nombreuses catastrophes naturelles en 2005 auraient-elles effrayé les Français ? C'est du moins ce que laissent çà penser les résultats de l'Observatoire du risque dans la vie quotidienne, mené par TNS Sofres pour l'Apave (organisme spécialisé dans la maîtrise des risques technologiques et environnementaux).
L'enquête révèle en effet que 53% des Français citent les catastrophes naturelles comme les risques qu'ils redoutent le plus. Et ce, à égalité avec les pollutions de l'air et de l'eau. L'anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et les menaces de bombe nucléaire pourraient d'ailleurs bien avoir également influencé ces résultats !
Au-delà des catastrophes naturelles et des pollutions de l'air et de l'eau, 32% des Français redoutent également les radiations (nucléaire ou radiographiques) et 24% les contaminations (microbes, tabagisme passif?). Suivent ensuite, à hauteur de 18%, les accidents individuels liés au mauvais emploi d'équipements, et les catastrophes techniques, comme l'effondrement d'un toit ou un incendie.
Les lieux « à risques »
Parmi les lieux le plus redoutés, figurent en premier lieu les routes et les rues (63%). Et ce, en raison des risques techniques et environnementaux mais aussi des enjeux de sécurité routière. Les lieux publics (33%), les chantiers (27%) et les installations industrielles du voisinage suscitent également des craintes. D'autre part, 24% des Français se disent inquiets des risques liés à leur lieu de travail.
En revanche, les personnes interrogées se sentent plus en sécurité au sein de leur foyer ! En effet, les craintes liées aux lieux d'habitation ne sont évoquées que par 14 % des Français interrogés, taux qui grimpe à 17% chez les parents d'enfants vivant encore sous leur toit.
A chaque lieu ses risques
Sur leur lieu de résidence, les Français s'inquiètent en premier lieu de leur installation de gaz (29%), de la qualité de l'eau (25%) et des installations électriques (24%). Equipements de la cuisine, ascenseur, installation d'arrivée d'eau? arrivent plus loin derrière.
D'autre part, sur leur lieu de travail, les principaux risques sont liés à la conception de départ du bâti et à son entretien. Les actifs craignent principalement les équipements industriels (26%), la conception du bâtiment et le choix des matériaux (22%), l'entretien des systèmes d'aération (21%) ainsi que celui des systèmes électriques (19%). Seulement 15, des actifs interrogés citent les techniques de construction du bâtiment comme un risque.
Pour une application des normes
Quand on leur demande des solutions pour limiter les différents risques auxquels elles s'estiment exposées, les personnes interrogées estiment à 67% qu'il faut avant tout «faire appliquer strictement» les normes et les règles existantes et «punir sévèrement leur non-respect» (60%).
«Dans l'esprit des Français, des textes suffisants existent mais leur application laisse à désirer», commente l'Observatoire. Celui-ci note cependant que «les ouvriers et les employés sont presque trois fois plus nombreux que les cadres à demander un renforcement des normes existantes».
*Enquête réalisée en face à face les 22 et 23 mars 2005, après d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
L'enquête révèle en effet que 53% des Français citent les catastrophes naturelles comme les risques qu'ils redoutent le plus. Et ce, à égalité avec les pollutions de l'air et de l'eau. L'anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et les menaces de bombe nucléaire pourraient d'ailleurs bien avoir également influencé ces résultats !
Au-delà des catastrophes naturelles et des pollutions de l'air et de l'eau, 32% des Français redoutent également les radiations (nucléaire ou radiographiques) et 24% les contaminations (microbes, tabagisme passif?). Suivent ensuite, à hauteur de 18%, les accidents individuels liés au mauvais emploi d'équipements, et les catastrophes techniques, comme l'effondrement d'un toit ou un incendie.
Les lieux « à risques »
Parmi les lieux le plus redoutés, figurent en premier lieu les routes et les rues (63%). Et ce, en raison des risques techniques et environnementaux mais aussi des enjeux de sécurité routière. Les lieux publics (33%), les chantiers (27%) et les installations industrielles du voisinage suscitent également des craintes. D'autre part, 24% des Français se disent inquiets des risques liés à leur lieu de travail.
En revanche, les personnes interrogées se sentent plus en sécurité au sein de leur foyer ! En effet, les craintes liées aux lieux d'habitation ne sont évoquées que par 14 % des Français interrogés, taux qui grimpe à 17% chez les parents d'enfants vivant encore sous leur toit.
A chaque lieu ses risques
Sur leur lieu de résidence, les Français s'inquiètent en premier lieu de leur installation de gaz (29%), de la qualité de l'eau (25%) et des installations électriques (24%). Equipements de la cuisine, ascenseur, installation d'arrivée d'eau? arrivent plus loin derrière.
D'autre part, sur leur lieu de travail, les principaux risques sont liés à la conception de départ du bâti et à son entretien. Les actifs craignent principalement les équipements industriels (26%), la conception du bâtiment et le choix des matériaux (22%), l'entretien des systèmes d'aération (21%) ainsi que celui des systèmes électriques (19%). Seulement 15, des actifs interrogés citent les techniques de construction du bâtiment comme un risque.
Pour une application des normes
Quand on leur demande des solutions pour limiter les différents risques auxquels elles s'estiment exposées, les personnes interrogées estiment à 67% qu'il faut avant tout «faire appliquer strictement» les normes et les règles existantes et «punir sévèrement leur non-respect» (60%).
«Dans l'esprit des Français, des textes suffisants existent mais leur application laisse à désirer», commente l'Observatoire. Celui-ci note cependant que «les ouvriers et les employés sont presque trois fois plus nombreux que les cadres à demander un renforcement des normes existantes».
*Enquête réalisée en face à face les 22 et 23 mars 2005, après d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.