A la suite de la catastrophe du World Trade Center, des architectes et des ingénieurs en génie civil américains se sont penchés durant des mois sur les causes de l'effondrement des tours. De ces réflexions devrait naître de nouvelles normes anti-incendie car c'est bien l'intense chaleur née de la combustion du kérosène qui a affaibli et tordu la structure en acier.

Dans un récent rapport sur l'effondrement du World Trade Center disponible sur internet, l'Agence fédérale américaine de gestion des risques (FEMA) et la Société américaine des ingénieurs en génie civil (ASCE) indiquent que les tours auraient pu résister à l'impact des Boeing 767 détournés, mais qu'elles ont succombé à la suite à l'intense chaleur née de la combustion du kérosène qui a affaibli et tordu les poutres en acier.

"Ce n'est pas la fin de l'histoire. On va avoir une nouvelle série de recherches sous la conduite de l'Institut national des mesures et de la technologie" (NIST), note M. Faschan.

Le directeur du NIST, Arden Bement, a d'ailleurs précisé qu'il se concentrerait immédiatement sur la manière de protéger les immeubles contre des feux intenses comme celui qui a entraîné la chute des Twin Towers. Son institut utilisera les données pour émettre des recommandations afin de modifier les constructions et les normes anti-incendie indique l'agence Associated Press. "Il est capital que nous comprenions mieux les relations entre le feu et l'effondrement structural", a souligné M. Bement devant une commission de la Chambre des représentants.

actionclactionfp