Mercredi 11 janvier, à l'occasion du déjeuner annuel du club phare de Paris-SG à l'Hôtel de ville, le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, n'a pas manqué de rappeler à ses convives que le Parc des Princes doit rester la «maison du PSG» qu'elle est depuis 1974. Pas question donc de «démolir pour reconstruire», comme le laissaient entendre les propriétaires qatariens du club. Décryptage.
Joueurs et dirigeants du PSG étaient reçus ce mercredi 11 janvier pour un déjeuner à la mairie de Paris, alors que depuis le début de semaine, plusieurs informations de presse faisaient écho de la volonté des propriétaires qatariens, Qatar Sports Investments (QSI), d'augmenter la capacité d'accueil du Parc des Princes doté de 47.500 places aujourd'hui ou de s'installer au Stade de France à Saint-Denis.
Le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, et Jean-Claude Blanc, le troisième homme au PSG qui pilote le « dossier parc », ont évoqué l'avenir du stade. Le premier a tenu à rappeler que le Parc des Princes « fait partie du patrimoine architectural de Paris », tandis que le directeur général du club a dit être « obligé de penser en grand.»
Dans son discours, Bertrand Delanoë a tout d'abord réaffirmé qu'il souhaitait « le plus grand stade possible ». Et d'ajouter : « J'envisage toutes les hypothèses, dans le cadre des conventions qui nous lient. J'irai aussi loin que possible pour la maison du PSG. »
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C'est pour le mois de mars prochain que le PSG s'est engagé à remettre aux services administratifs et juridiques de la Ville de Paris son nouveau projet d'un Parc des Princes rénové. Dans le meilleur des cas, un bail emphytéotique administratif (BEA) se retrouvera soumis au vote du Conseil de Paris en avril, plus probablement en juin 2012. Seuls Colony Capital et Vinci, associés sur ce dossier, restent en lice pour récupérer ce BEA, qui devait initialement être accordé en janvier dernier, malgré quelques rebondissements. Une fois passée l'étape du Conseil de Paris, un permis de construire pourrait être accordé à l'horizon de juin 2013. D'une durée de soixante ans, ce BEA garantira un loyer annuel à la Ville de Paris, propriétaire du stade à 100%.