EN IMAGES. Une habitation hybride, au nord de la capitale, a été imaginée comme un lieu immersif rendant hommage à la forêt. Des matériaux biosourcés, non-transformés et locaux ont été mis en œuvre dans cette construction à basse consommation d'énergie.
La maison idéale existerait-elle ? Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, un immeuble hybride abritant une résidence d'artiste, un bureau, un atelier et le logement personnel de la plasticienne franco-italienne Sarah Valente y ressemble. Avec sa façade en terre crue et sa décoration maximaliste aux couleurs chaudes, la maison Casa Franca offre une atmosphère très apaisante, une fois à l'intérieur.
L'édifice, racheté par l'artiste en 2017, était auparavant une maison de ville très mal isolée et une petite zone d'entrepôt. L'agence Déchelette Architecture a été missionnée pour imaginer cet espace atypique, composé d'une structure bois (à l'exception du sous-sol, du soubassement du rez-de-chaussée et de la cage d'ascenseur qui sont en béton). La conception des détails d'intérieurs est intégralement sur mesure.
"Depuis longtemps, j'ai ce rêve de créer un lieu comme un voyage au cœur de la ville à l'image des univers qui m'habitent et que je souhaite habiter. Une maison pour rendre hommage à la richesse infinie de la nature. Elle est pensée comme une cabane grimpante autour d'un arbre invisible, montant vers les cieux, coupée du monde et de l'agitation de la ville. Un lieu où l'on prend le temps de vivre, de créer et de se retrouver", raconte Sarah Valente, qui a installé le siège de la Greenline Foundation (une organisation œuvrant à promouvoir l'art et à protéger les forêts).
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