La Commission européenne devrait sanctionner mercredi prochain plusieurs grands groupes pétroliers européens pour avoir participé à une entente illicite ("cartel") dans le secteur des bitumes.
Selon un porte-parole de l'exécutif européen, il y a bien une décision sanctionnant un cartel à l'agenda de la Commission mercredi prochain. Le porte-parole a toutefois refusé de préciser de quel secteur il était question.
Toutefois, d'après une source proche du dossier, il s'agit du cartel sur les bitumes, sur lequel une enquête a été ouverte à Bruxelles il y a quatre ans.
En fait, c'est une double affaire que la Commission avait alors mis au jour aux Pays-Bas: elle soupçonnait les entités locales d'une demi-douzaines de compagnies pétrolières, dont Shell, Total, ExxonMobil ou encore BP, de s'être entendues sur les prix de vente du bitume. Parallèlement, elle soupçonnait une autre entente, entre les gérants d'entreprises de travaux publics qui utilisaient ce bitume.
La commissaire à la Concurrence, Neelie Kroes, s'est dessaisie du dossier à son arrivée à la Commission en novembre 2004 en raison de ses liens passés avec certaines des entreprises impliquées. C'est son collègue au Marché intérieur, l'Irlandais Charlie McCreevy, qui est depuis en charge du dossier.
Toutefois, d'après une source proche du dossier, il s'agit du cartel sur les bitumes, sur lequel une enquête a été ouverte à Bruxelles il y a quatre ans.
En fait, c'est une double affaire que la Commission avait alors mis au jour aux Pays-Bas: elle soupçonnait les entités locales d'une demi-douzaines de compagnies pétrolières, dont Shell, Total, ExxonMobil ou encore BP, de s'être entendues sur les prix de vente du bitume. Parallèlement, elle soupçonnait une autre entente, entre les gérants d'entreprises de travaux publics qui utilisaient ce bitume.
La commissaire à la Concurrence, Neelie Kroes, s'est dessaisie du dossier à son arrivée à la Commission en novembre 2004 en raison de ses liens passés avec certaines des entreprises impliquées. C'est son collègue au Marché intérieur, l'Irlandais Charlie McCreevy, qui est depuis en charge du dossier.