Vendredi 17 septembre, après six ans de travaux de rénovation et d'agrandissement, la maison de la culture de Grenoble, réalisée en 1968 par André Wogenscky, a rouvert ses portes.
André Wogenscky, l'architecte de la maison de la culture de Grenoble en 1968 - la première de France - est décédé avant de voir la renaissance du «Cargo», ce célèbre établissement consacré à la musique, à la danse et au théâtre dont la silhouette évoque la cheminée d'un navire.
En 1968, ce fut André Malraux qui inaugura la première version de l'édifice. En 2004, c'est Renaud Donnedieu de Vabres qui effectue le second baptême des lieux sous le nouveau nom de «MC2», comme «maison de culture deuxième génération».
Selon le ministre de la Culture, il faut aujourd'hui aller au-delà de la phrase prononcée par André Malraux lors de la fondation de ce lieu emblématique le 13 février 1968 : "La première raison d'être de cette Maison est que ce qui se passe d'essentiel à Paris doit se passer en même temps à Grenoble". Le rêve de Malraux est aujourd'hui abouti : ce qui se passe d'abord à Grenoble, en termes de création et de diffusion culturelles, doit aussi se passer à Paris, en Europe et dans le monde.
Après six ans de travaux, incluant un désamiantage et une remise aux normes anti-sismiques, l'édifice a profondément changé. L'architecte Antoine Stinco a donné la priorité à l'amélioration de l'outil technique - équipements de scènes, acoustique, circulations - au détriment de la décoration ou du geste architectural.
Aux 14.600 m2 rénovés, ont été ajoutés 5.600 m2 de constructions neuves comprenant : un auditorium de 1.000 places, une grande salle de 1.050 places, des studios de répétitions et d'enregistrements.
Au final, la MC2 aura coûté 42,4 millions d'euros (ville : 17 millions, Etat : 15,6 millions, département : 5,9 millions, région : 3,9 millions). Michel Orier, le directeur de l'établissement, attend 100.000 spectateurs par an, soit le double de la fréquentation avant les travaux.
En 1968, ce fut André Malraux qui inaugura la première version de l'édifice. En 2004, c'est Renaud Donnedieu de Vabres qui effectue le second baptême des lieux sous le nouveau nom de «MC2», comme «maison de culture deuxième génération».
Selon le ministre de la Culture, il faut aujourd'hui aller au-delà de la phrase prononcée par André Malraux lors de la fondation de ce lieu emblématique le 13 février 1968 : "La première raison d'être de cette Maison est que ce qui se passe d'essentiel à Paris doit se passer en même temps à Grenoble". Le rêve de Malraux est aujourd'hui abouti : ce qui se passe d'abord à Grenoble, en termes de création et de diffusion culturelles, doit aussi se passer à Paris, en Europe et dans le monde.
Après six ans de travaux, incluant un désamiantage et une remise aux normes anti-sismiques, l'édifice a profondément changé. L'architecte Antoine Stinco a donné la priorité à l'amélioration de l'outil technique - équipements de scènes, acoustique, circulations - au détriment de la décoration ou du geste architectural.
Aux 14.600 m2 rénovés, ont été ajoutés 5.600 m2 de constructions neuves comprenant : un auditorium de 1.000 places, une grande salle de 1.050 places, des studios de répétitions et d'enregistrements.
Au final, la MC2 aura coûté 42,4 millions d'euros (ville : 17 millions, Etat : 15,6 millions, département : 5,9 millions, région : 3,9 millions). Michel Orier, le directeur de l'établissement, attend 100.000 spectateurs par an, soit le double de la fréquentation avant les travaux.