Pour développer son potentiel touristique et économique, la ville de Rabat a mis au point un vaste projet d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Lancement : début 2005.
Présenté par le roi Mohammed VI le 12 mai dernier, le plan d'aménagement concerne une zone marécageuse de plus de 4.000 hectares largement délaissée, à l'embouchure du Bouregreg sur l'Atlantique, au nord de Rabat. Le projet comporte la création d'un port de plaisance dans l'estuaire, d'un complexe hôtelier, de zones d'activité commerciale, d'une technopole et d'une cité sportive. Un grand plan d'eau doit être aménagé pour les loisirs nautiques ainsi que des quais et des promenades le long des berges du fleuve.
Le projet, dont le coût est estimé à 10 milliards de dirhams (environ 9 milliards d'euros) sera en grande partie financé par l'Etat marocain, notamment par le biais du Fonds Hassan II pour le développement économique et social et de l'Office national de l'eau potable. Des opérateurs privés doivent également participer au projet.
Le quotidien des milieux d'affaires marocains, l'Economiste a salué un "gigantesque chantier" qui permettra à Rabat et Salé - située de l'autre côté du fleuve -, "de se défaire des lourdes étiquettes de capitale administrative et de ville dortoir".
Mustapha Bakkoury, le directeur général de la Caisse des dépôts et de gestion (CDG, public), a déclaré dans un entretien à l'agence marocaine MAP que "ce projet permettra la création de 100.000 emplois directs et indirects".
La première phase des travaux doit commencer début 2005 avec la dépollution du fleuve et de la vallée en partie investie par des décharges publiques et des bidonvilles.
La vallée du Bouregreg est pourtant "un site exceptionnel (...) pétri d'histoire", a souligné Mohammed VI. La nécropole de Chellah, qui surplombe la vallée, a été construite sous la dynastie des Mérinides au XIIIème siècle, sur les ruines d'une cité romaine. La faune et la flore y sont également diversifiées.
Le projet, dont le coût est estimé à 10 milliards de dirhams (environ 9 milliards d'euros) sera en grande partie financé par l'Etat marocain, notamment par le biais du Fonds Hassan II pour le développement économique et social et de l'Office national de l'eau potable. Des opérateurs privés doivent également participer au projet.
Le quotidien des milieux d'affaires marocains, l'Economiste a salué un "gigantesque chantier" qui permettra à Rabat et Salé - située de l'autre côté du fleuve -, "de se défaire des lourdes étiquettes de capitale administrative et de ville dortoir".
Mustapha Bakkoury, le directeur général de la Caisse des dépôts et de gestion (CDG, public), a déclaré dans un entretien à l'agence marocaine MAP que "ce projet permettra la création de 100.000 emplois directs et indirects".
La première phase des travaux doit commencer début 2005 avec la dépollution du fleuve et de la vallée en partie investie par des décharges publiques et des bidonvilles.
La vallée du Bouregreg est pourtant "un site exceptionnel (...) pétri d'histoire", a souligné Mohammed VI. La nécropole de Chellah, qui surplombe la vallée, a été construite sous la dynastie des Mérinides au XIIIème siècle, sur les ruines d'une cité romaine. La faune et la flore y sont également diversifiées.