La Capeb tient son Assemblée générale dès ce jeudi à Perpignan. Loccasion de revenir sur la position des artisans face aux défis lancés par le Grenelle de lenvironnement, et notamment sur lidée de création du label «Eco-artisan» : une «marque de qualité et un gage de performance de lentreprise». Explications.
Ce nest pas un hasard si la Capeb a choisi Perpignan pour tenir son Assemblée générale pendant deux jours, les 3 et 4 avril. Première ville à «énergie positive», Perpignan est considérée comme «la figure de proue du Grenelle de lenvironnement», explique la Confédération des artisans du bâtiment. Les deux jours de débats et le salon qui se tiendront à loccasion de lAssemblée générale seront dailleurs orientés autour de ce thème, avec en point dorgue la révélation du nouveau label «Eco-artisan», que la Capeb doit déployer dans son réseau dici la fin de lannée.
Jean Lardin, président de la Capeb, avait évoqué le label Eco-artisan dès novembre dernier, lors du salon Batimat. Il sagissait alors de «créer une marque nationale pour les éco-artisans. Une marque qui ne sera pas syndicale mais ouverte à toutes sensibilités. Une marque de qualité et un gage de performance de lentreprise». Pour la Capeb, cette forme dartisanat intelligent et écologique est une réponse aux objectifs identifiés par le Grenelle de lenvironnement. «Les artisans du bâtiment auront un rôle majeur à jouer dans la rénovation du parc de bâtiments existants pour en améliorer fortement la qualité, notamment les performances thermiques, et dans la construction de bâtiments neufs à basse consommation», observe Jean Lardin.
Apporter une garantie
Le Grenelle de lenvironnement a dénombré 31,3 millions de logements à rénover dans le parc résidentiel existant pour améliorer leurs performances énergétiques et thermiques : un défi que la Capeb a chiffré à 600 milliards deuros, cest-à-dire entre 20.000 et 30.000 euros pour chaque foyer. Face au renforcement annoncé de la concurrence et au désir des clients de mieux identifier les entreprises compétentes, le label veut «rendre clairement visible les compétences détenues par les entreprises artisanales». La Capeb entend «sappuyer sur les métiers existants et les faire évoluer en leur adjoignant une nouvelle compétence : la connaissance générale, transversale à tous les corps de métiers, des savoirs et techniques liés à la maîtrise de la performance énergétique des bâtiments».
Programme
Si la journée de jeudi est une rencontre statuaire à huis clos, celle de vendredi verra la séance officielle de lAssemblée générale, ainsi que des débats sur les conséquences du Grenelle pour les métiers et les entreprises du bâtiment, et la mise en place du label Eco-artisan. Des représentants du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), de lAgence nationale de lhabitat (Anah) et de lAgence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) prendront part aux discussions.
Jean Lardin, président de la Capeb, avait évoqué le label Eco-artisan dès novembre dernier, lors du salon Batimat. Il sagissait alors de «créer une marque nationale pour les éco-artisans. Une marque qui ne sera pas syndicale mais ouverte à toutes sensibilités. Une marque de qualité et un gage de performance de lentreprise». Pour la Capeb, cette forme dartisanat intelligent et écologique est une réponse aux objectifs identifiés par le Grenelle de lenvironnement. «Les artisans du bâtiment auront un rôle majeur à jouer dans la rénovation du parc de bâtiments existants pour en améliorer fortement la qualité, notamment les performances thermiques, et dans la construction de bâtiments neufs à basse consommation», observe Jean Lardin.
Apporter une garantie
Le Grenelle de lenvironnement a dénombré 31,3 millions de logements à rénover dans le parc résidentiel existant pour améliorer leurs performances énergétiques et thermiques : un défi que la Capeb a chiffré à 600 milliards deuros, cest-à-dire entre 20.000 et 30.000 euros pour chaque foyer. Face au renforcement annoncé de la concurrence et au désir des clients de mieux identifier les entreprises compétentes, le label veut «rendre clairement visible les compétences détenues par les entreprises artisanales». La Capeb entend «sappuyer sur les métiers existants et les faire évoluer en leur adjoignant une nouvelle compétence : la connaissance générale, transversale à tous les corps de métiers, des savoirs et techniques liés à la maîtrise de la performance énergétique des bâtiments».
Programme
Si la journée de jeudi est une rencontre statuaire à huis clos, celle de vendredi verra la séance officielle de lAssemblée générale, ainsi que des débats sur les conséquences du Grenelle pour les métiers et les entreprises du bâtiment, et la mise en place du label Eco-artisan. Des représentants du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), de lAgence nationale de lhabitat (Anah) et de lAgence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) prendront part aux discussions.