En pleine semaine du Développement durable, la Capeb a tenu jeudi et vendredi à Paris sa 61ème Assemblée Générale avec pour titre : «les métiers du bâtiment face aux révolutions du développement durable : un enjeu de société, des marchés pour les artisans». Etat des lieux.
La Confédération de lArtisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) a présenté jeudi et vendredi au Palais des Congrès de Paris ses métiers. Alors que la première journée, statutaire, se déroulait à huis clos, la journée de vendredi était ouverte à la presse et aux invités, avec des débats animés par Denis Cheissoux, journaliste à France-Inter.
La Capeb a choisi cette année daxer les discussions autour de la lutte contre le changement climatique, qui impose de repenser de fond en comble la conception des maisons. «Après avoir défini hier nos orientations syndicales de lannée, nous avons décidé dapprofondir aujourdhui un thème ô combien dactualité et déterminant pour notre secteur, celui du développement durable», a déclaré vendredi dans un discours en séance officielle, le président de la Capeb, Jean Lardin. Nous avons élevé le débat au niveau des considérations planétaires qui mettent chaque citoyen face à ses responsabilités individuelles et collectives pour stopper la dérive de lenvironnement».
La confédération considère ainsi que les artisans du bâtiment doivent sapproprier lenjeu mondial de la réduction de lémission de gaz à effet de serre pour tenter de le transformer en atout. «Ils savent que le secteur du bâtiment est incontournable et que les habitations font partie déléments que lon ne peut délocaliser. Devenir plus sobre en énergie et plus sobre en gaz à effet de serre est bien au contraire très stimulant pour la pensée et pour léconomie», explique la Capeb. Comme la rappelé Jean Lardin : «notre savoir faire est indispensable, mais il nous faudra faire mieux avec moins . et ensemble». Un message fort qui doit concerner tous les artisans du bâtiment (et tous les métiers du bâtiment). «Ceux qui nanticiperont pas subiront de plein fouet la crise énergétique et le réchauffement climatique», ajoute la Confédération artisanale.
Dans son enquête portant sur le 1er trimestre, la Capeb indique que 95% des entreprises interrogées estiment que lamélioration des économies dénergie dans les logements est un sujet important maintenant et pour les années à venir. La clientèle des artisans se soucie de ces questions à 30% (finition), 44% (gros uvre) et 60% (les fluides). Les informations demandées par les clients portent essentiellement (50%) sur les matériaux, les équipements et les données générales. De même, 70% des entreprises disent leurs clients disposés à investir dans la performance énergétique de leurs habitations. Dans ce cas, les investissements porteraient essentiellement sur lisolation intérieure des murs (46%) et sur les systèmes de chauffage (53%).
La Capeb a choisi cette année daxer les discussions autour de la lutte contre le changement climatique, qui impose de repenser de fond en comble la conception des maisons. «Après avoir défini hier nos orientations syndicales de lannée, nous avons décidé dapprofondir aujourdhui un thème ô combien dactualité et déterminant pour notre secteur, celui du développement durable», a déclaré vendredi dans un discours en séance officielle, le président de la Capeb, Jean Lardin. Nous avons élevé le débat au niveau des considérations planétaires qui mettent chaque citoyen face à ses responsabilités individuelles et collectives pour stopper la dérive de lenvironnement».
La confédération considère ainsi que les artisans du bâtiment doivent sapproprier lenjeu mondial de la réduction de lémission de gaz à effet de serre pour tenter de le transformer en atout. «Ils savent que le secteur du bâtiment est incontournable et que les habitations font partie déléments que lon ne peut délocaliser. Devenir plus sobre en énergie et plus sobre en gaz à effet de serre est bien au contraire très stimulant pour la pensée et pour léconomie», explique la Capeb. Comme la rappelé Jean Lardin : «notre savoir faire est indispensable, mais il nous faudra faire mieux avec moins . et ensemble». Un message fort qui doit concerner tous les artisans du bâtiment (et tous les métiers du bâtiment). «Ceux qui nanticiperont pas subiront de plein fouet la crise énergétique et le réchauffement climatique», ajoute la Confédération artisanale.
Dans son enquête portant sur le 1er trimestre, la Capeb indique que 95% des entreprises interrogées estiment que lamélioration des économies dénergie dans les logements est un sujet important maintenant et pour les années à venir. La clientèle des artisans se soucie de ces questions à 30% (finition), 44% (gros uvre) et 60% (les fluides). Les informations demandées par les clients portent essentiellement (50%) sur les matériaux, les équipements et les données générales. De même, 70% des entreprises disent leurs clients disposés à investir dans la performance énergétique de leurs habitations. Dans ce cas, les investissements porteraient essentiellement sur lisolation intérieure des murs (46%) et sur les systèmes de chauffage (53%).
La construction et la consommation énergétique
Le secteur de la construction représente 42% de la consommation totale dénergie en France contre 32 pour le transport et 24 pour lindustrie, selon les chiffres communiqués par la Capeb. En revanche, pour lémission des gaz à effet de serre, la construction pèse moins puisque ce secteur se situe à 18% contre 27% pour les transports. Pour les émissions de CO2, le bâtiment représente 25% de la consommation totale dénergie dont 14% pour les logements : 14%.
Le secteur de la construction représente 42% de la consommation totale dénergie en France contre 32 pour le transport et 24 pour lindustrie, selon les chiffres communiqués par la Capeb. En revanche, pour lémission des gaz à effet de serre, la construction pèse moins puisque ce secteur se situe à 18% contre 27% pour les transports. Pour les émissions de CO2, le bâtiment représente 25% de la consommation totale dénergie dont 14% pour les logements : 14%.