Trois familles d'ouvriers du bitume décédés de maladie ont déposé plainte pour « crime d'empoisonnement » contre Eurovia-Vinci, Jean Lefèbvre et la DDE du Doubs, ont indiqué leurs avocats.
Les parquets des tribunaux de Bourg-en-Bresse, Orléans et Montbéliard ont été saisis par trois familles d'ouvriers du bitume morts de maladie. Elles ont porté plainte pour « crime d'empoisonnement » contre les sociétés Eurovia-Vinci, Jean Lefèbvre et la Direction départementale des territoires du Doubs.
Décédés entre 2000 et 2008, les ouvriers auraient « inhalé et été en contact avec le bitume, hautement toxique et cancérigène lorsqu'il est chauffé », a indiqué l'un des avocats des familles. Il reproche notamment aux entreprises en cause d'avoir « caché le risque à leurs employés » et d'avoir « imposé une véritable omerta » concernant la dangerosité de leur tâche.
Décédés entre 2000 et 2008, les ouvriers auraient « inhalé et été en contact avec le bitume, hautement toxique et cancérigène lorsqu'il est chauffé », a indiqué l'un des avocats des familles. Il reproche notamment aux entreprises en cause d'avoir « caché le risque à leurs employés » et d'avoir « imposé une véritable omerta » concernant la dangerosité de leur tâche.
L'Union syndicale de l'industrie routière française (Usirf) parle de « manipulations » et d' « accusations infondées » de la part de Jean-Jacques Rinck, avocat lyonnais des familles, expliquant que « toutes les études menées en toute transparence et en toute indépendance (…) ont démontré depuis des années qu'il n'y avait pas de lien établi entre cancer et bitume, et qu'il n'y avait pas plus de risques de cancers chez les salariés du secteur des travaux routiers que parmi l'ensemble de la population ».