La commission d’enquête publique sur le projet de canal Seine-Nord Europe a rendu un avis favorable suite à l’enquête publique réalisée en début d’année. Seul bémol : la sécurité devra être améliorée.

Avis favorable, mais peut mieux faire : c’est en substance ce qu’ont annoncé les commissaires enquêteurs du projet du canal Seine-Nord Europe, lors de la présentation, mardi, des résultats de l’enquête publique. Les réserves émises par la commission portent sur la sécurité du canal, et «les graves conséquences encourues en cas de rupture accidentelle ou malveillante de cet ouvrage».

L’enquête publique s’est déroulée entre le 15 janvier et le 15 mars derniers et a recueilli une forte participation des 68 communes concernées dans le Nord, le Pas-de-Calais, l’Oise et la Somme. Les sujets abordés concernaient notamment le tracé, les ouvrage, l’aménagement foncier, les indemnités agricoles, le devenir des canaux existants ou encore les nuisances dues au canal.

Le projet, qui n’a pas suscité beaucoup d’opposition de la part des acteurs locaux et des habitants concernés, est estimé à 3,2 milliards d’euros, financés conjointement par l’Etat, l’Union européenne, les collectivités territoriales et un partenariat public-privé (PPP). Le projet de canal, long de 106 km, doit relier Compiègne (Oise) à Aubencheul-au-Bac, entre Douai et Cambrai (Nord). Il ouvrirait une liaison à grand gabarit entre la Seine et le réseau fluvial de l’Europe du Nord, inexistante à ce jour.

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