Après avoir dégringolé fin 2008, le nombre des ventes de logements anciens était en hausse de 61% en août dernier par rapport à janvier, dépassant le niveau qu'elles affichaient avant la récession, c'est ce que révèle en effet une étude publiée par la banque Toronto Dominion (TD).
Les ventes de maisons canadiennes et leurs prix ont défié toutes les attentes au cours de la récession avec une hausse de 61% en août. Et elles sont sur le point de clore l'année à des niveaux plus élevés que ceux affichés avant que la crise ne frappe le pays, en automne dernier.
«Aucun autre indicateur économique au Canada n'a rebondi aussi fortement ces derniers mois que les reventes de logements», écrit dans cette étude Pascal Gauthier, économiste à la banque Toronto Dominion. «Pas même l'indice phare de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, pourtant en hausse de 50% depuis mars dernier», a-t-il ajouté.
«Aucun autre indicateur économique au Canada n'a rebondi aussi fortement ces derniers mois que les reventes de logements», écrit dans cette étude Pascal Gauthier, économiste à la banque Toronto Dominion. «Pas même l'indice phare de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, pourtant en hausse de 50% depuis mars dernier», a-t-il ajouté.
Des économistes ont accordé le mérite de cette revivification du marché de l'immobilier à la Banque du Canada et à sa politique monétaire, laquelle a réduit à son niveau historiquement le plus bas les taux d'intérêt au cours de la dernière année. Mais cette revivification s'est déroulée à un tel rythme que certains évoquent désormais la possibilité que le gouverneur de la banque centrale, Mark Carney, change de direction et hausse les taux d'intérêt plus tôt que prévu.