Le leader argentin du ciment doit être racheté par le groupe diversifié brésilien Camargo Correa pour un montant de 1,025 milliard de dollars.
Camargo Correa et Loma Negra espèrent finaliser la transaction d’ici à la fin mai, une fois qu’elles auront obtenu l’accord des autorités argentines de la concurrence. L’opération porte sur la société mère et ses filiales, dont une ligne de chemin de fer reliant plusieurs sites du cimentier.
Pour Camargo Correa, «il s’agit du plus important investissement réalisé au cours des 65 années d’expérience du groupe».
Jusqu’alors contrôlé par Amalia Lacroze de Fortabat (considérée comme la femme la plus riche d’Argentine, ndlr), Loma Negra contrôle 48% du marché argentin du ciment et produit chaque année plus de 3 millions de tonnes de ciment pour un effectif de 9000 personnes. La société dispose de 9 usines situées dans les régions de Buenos Aires, Neuquen (Sud), Catamarca (nord-ouest), San Juan (centre) et Entre Rios (nord-est). Le cimentier, qui enregistrait des pertes depuis quelques années déjà, avait été mis en vente il y a un peu plus d’un an.
Pour sa part, Camargo Correa réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 2,7 milliards de dollars. Initialement active dans le BTP, la société s’est depuis diversifiée dans la distribution électrique, la sidérurgie, la chaussure et le textile.
Cette acquisition marque le retrait des affaires de l’une des dernières familles patriciennes qui dominaient la vie économique argentine.
Pour Camargo Correa, «il s’agit du plus important investissement réalisé au cours des 65 années d’expérience du groupe».
Jusqu’alors contrôlé par Amalia Lacroze de Fortabat (considérée comme la femme la plus riche d’Argentine, ndlr), Loma Negra contrôle 48% du marché argentin du ciment et produit chaque année plus de 3 millions de tonnes de ciment pour un effectif de 9000 personnes. La société dispose de 9 usines situées dans les régions de Buenos Aires, Neuquen (Sud), Catamarca (nord-ouest), San Juan (centre) et Entre Rios (nord-est). Le cimentier, qui enregistrait des pertes depuis quelques années déjà, avait été mis en vente il y a un peu plus d’un an.
Pour sa part, Camargo Correa réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 2,7 milliards de dollars. Initialement active dans le BTP, la société s’est depuis diversifiée dans la distribution électrique, la sidérurgie, la chaussure et le textile.
Cette acquisition marque le retrait des affaires de l’une des dernières familles patriciennes qui dominaient la vie économique argentine.
