La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a présenté jeudi son plan stratégique «Elan 2020», visant à adapter l'institution publique du XIXe siècle aux nouveaux défis posés par la mondialisation. Détails des quatre volets de son plan : logement, université, PME et environnement.
La Caisse des Dépôts veut s'adapter aux défis d'aujourd'hui. Souhaitant «continuer à incarner l'intérêt général dans la France du XXIe siècle», son directeur Augustin de Romanet a présenté un plan visant à «apporter des solutions aux urgences du pays», comme ce fut le cas en 1850 avec la construction des chemins de fer et un siècle plus tard avec la reconstruction d'après-guerre.
Augustin de Romanet s'exprimait devant 360 cadres de la Caisse et ses filiales, lors de leur convention annuelle, à Deauville. Un rendez-vous qui s'inscrit dans un contexte difficile où l'image de la CDC a été ternie par le scandale EADS, avec le rachat d'actions à Lagardère.
Le fonctionnement de l'institution publique est par ailleurs menacé par le rapport Camdessus qui préconise de lui retirer la centralisation des encours du Livret A, alors que ces derniers lui servent précisément à financer les prêts aux organismes de logements sociaux.
Elaboré par 150 cadres du groupe durant quatre mois, le plan «Elan 2020» porte sur 4 points :
Le logement
La CDC prévoit de «financer et construire 90.000 logements par an à compter de 2010», soit 40 % de plus qu'actuellement. Elle propose par ailleurs de «rénover 18.000 logements de son parc par an avec un objectif de haute qualité environnementale».
L'université
La Caisse souhaite «accompagner l'autonomie et la modernisation des universités». Concrètement, 500 millions d'euros seront alloués sur trois ans, à raison de 150 millions par an, et ce dès 2008 «pour créer un effet de levier en faveur des universités».
Les PME
Le groupe apportera des fonds propres à 1.000 PME de taille significative d'ici 2010, afin notamment de «développer leurs capacités exportatrices», pour un montant d'un milliard d'euros sur trois ans.
L'environnement
La CDC veut «investir dans l'énergie renouvelable pour permettre le développement du marché, avec l'objectif de détenir 5 % de la production française d'ici 2010» et 10 % d'ici 2020. Elle lancera enfin en 2008 le «premier opérateur financier de la biodiversité», doté de 15 millions d'euros, pour compenser la perte de biodiversité liée à l'activité humaine.
Par ailleurs, «en 2008 sera créé un comité d'investissement au sein de la Commission de surveillance, systématiquement saisi des opérations financières importantes» afin de ne pas renouveler les erreurs commises pendant l'affaire EADS.
Augustin de Romanet s'exprimait devant 360 cadres de la Caisse et ses filiales, lors de leur convention annuelle, à Deauville. Un rendez-vous qui s'inscrit dans un contexte difficile où l'image de la CDC a été ternie par le scandale EADS, avec le rachat d'actions à Lagardère.
Le fonctionnement de l'institution publique est par ailleurs menacé par le rapport Camdessus qui préconise de lui retirer la centralisation des encours du Livret A, alors que ces derniers lui servent précisément à financer les prêts aux organismes de logements sociaux.
Elaboré par 150 cadres du groupe durant quatre mois, le plan «Elan 2020» porte sur 4 points :
Le logement
La CDC prévoit de «financer et construire 90.000 logements par an à compter de 2010», soit 40 % de plus qu'actuellement. Elle propose par ailleurs de «rénover 18.000 logements de son parc par an avec un objectif de haute qualité environnementale».
L'université
La Caisse souhaite «accompagner l'autonomie et la modernisation des universités». Concrètement, 500 millions d'euros seront alloués sur trois ans, à raison de 150 millions par an, et ce dès 2008 «pour créer un effet de levier en faveur des universités».
Les PME
Le groupe apportera des fonds propres à 1.000 PME de taille significative d'ici 2010, afin notamment de «développer leurs capacités exportatrices», pour un montant d'un milliard d'euros sur trois ans.
L'environnement
La CDC veut «investir dans l'énergie renouvelable pour permettre le développement du marché, avec l'objectif de détenir 5 % de la production française d'ici 2010» et 10 % d'ici 2020. Elle lancera enfin en 2008 le «premier opérateur financier de la biodiversité», doté de 15 millions d'euros, pour compenser la perte de biodiversité liée à l'activité humaine.
Par ailleurs, «en 2008 sera créé un comité d'investissement au sein de la Commission de surveillance, systématiquement saisi des opérations financières importantes» afin de ne pas renouveler les erreurs commises pendant l'affaire EADS.