L'ouverture du capital d'Aéroports de Paris est examinée mercredi par l'Assemblée nationale, en pleine polémique sur l'effondrement du terminal 2E de Roissy, et alors que le gouvernement tient des propos contradictoires sur le calendrier de l'opération.
Le texte sur la réforme des aéroports, qui prévoit notamment le changement de statut de l'établissement public gestionnaire des aéroports parisiens, sera discuté en première lecture, après avoir été adopté le 9 novembre au Sénat.
Ce débat intervient deux jours après qu'une polémique est née sur les responsabilités en jeu dans l'accident du 2E survenu le 23 mai 2004, faisant 4 morts et 3 blessés.
Le ministre des Transports Gilles de Robien a qualifié mardi d'"élucubrations" les informations publiées lundi par le Parisien qui affirmait que les conclusions de l'enquête administrative sur les causes de la catastrophe étaient "accablante pour les architectes et ADP".
Cet article, qui annonçait des mises en examen en "cascade" à la direction d'ADP, dans le cadre de l'enquête judiciaire diligentée parallèlement à l'expertise administrative, a suscité de vives réactions.
L'effondrement du terminal "a pour cause une insuffisance de l'armature en acier du béton", qui "constitue une tâche d'exécution à la charge des entreprises de BTP", a répliqué lundi son architecte Paul Andreu, tandis que plusieurs sources proches du dossier invoquaient des responsabilités partagées dans cette affaire.
"Il y a eu des défaillances, il n'y a pas une cause unique", a déclaré mardi à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard.
"Aujourd'hui il y a vraiment un excès d'information sur ce malheureux accident", a estimé mardi M. de Robien, qui s'est refusé à tout commentaire de fond, tant que le rapport définitif de la commission présidée par Jean Berthier ne lui aura pas été transmis.
Ce document "va être rédigé, me dit-on, dans les huit jours qui viennent", a affirmé le ministre: "Je l'aurai probablement peut-être la semaine prochaine voire la semaine d'après", a-t-il ajouté, n'excluant pas un retard dans le calendrier initial.
Un membre de la commission avait indiqué lundi soir à l'AFP que les conclusions de l'enquête devaient être remises au ministre "au plus tard vendredi", une information immédiatement démentie par le cabinet de M. de Robien qui avait fixé "au début de la semaine prochaine" une nouvelle échéance.
Interrogé mardi par l'AFP, le cabinet du ministre a confirmé la tenue d'une conférence de presse de la commission Berthier mardi.
Ces contradictions font écho à des déclarations divergentes de membres du gouvernement sur le calendrier de la mise sur le marché d'ADP que son président Pierre Graff envisageait "à la fin de l'année".
Evoquant l'accident du terminal 2E, le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian, a déclaré mardi que "tant que cela ne sera pas derrière nous, cela ne sera pas propice". Il a ajouté qu'il ne pensait pas que l'opération aura lieu cette année.
Peu avant, le secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard avait déclaré que le projet d'ouverture du capital d'ADP ne serait pas retardé par les enquêtes en cours sur l'effondrement d'une partie du terminal 2E.
"C'est certes un événement très coûteux mais ADP est bien assuré. On sait qu'il y a un coût qui est au maximum celui de la construction initiale (de l'ordre de 650 M EUR, ndlr), ou à peu près", a-t-il ajouté.
A cet égard, le gouvernement semble privilégier l'étaiement du bâtiment sinistré plutôt que sa démolition, selon des déclarations convergentes de MM. Goulard et de Robien.
Ce débat intervient deux jours après qu'une polémique est née sur les responsabilités en jeu dans l'accident du 2E survenu le 23 mai 2004, faisant 4 morts et 3 blessés.
Le ministre des Transports Gilles de Robien a qualifié mardi d'"élucubrations" les informations publiées lundi par le Parisien qui affirmait que les conclusions de l'enquête administrative sur les causes de la catastrophe étaient "accablante pour les architectes et ADP".
Cet article, qui annonçait des mises en examen en "cascade" à la direction d'ADP, dans le cadre de l'enquête judiciaire diligentée parallèlement à l'expertise administrative, a suscité de vives réactions.
L'effondrement du terminal "a pour cause une insuffisance de l'armature en acier du béton", qui "constitue une tâche d'exécution à la charge des entreprises de BTP", a répliqué lundi son architecte Paul Andreu, tandis que plusieurs sources proches du dossier invoquaient des responsabilités partagées dans cette affaire.
"Il y a eu des défaillances, il n'y a pas une cause unique", a déclaré mardi à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard.
"Aujourd'hui il y a vraiment un excès d'information sur ce malheureux accident", a estimé mardi M. de Robien, qui s'est refusé à tout commentaire de fond, tant que le rapport définitif de la commission présidée par Jean Berthier ne lui aura pas été transmis.
Ce document "va être rédigé, me dit-on, dans les huit jours qui viennent", a affirmé le ministre: "Je l'aurai probablement peut-être la semaine prochaine voire la semaine d'après", a-t-il ajouté, n'excluant pas un retard dans le calendrier initial.
Un membre de la commission avait indiqué lundi soir à l'AFP que les conclusions de l'enquête devaient être remises au ministre "au plus tard vendredi", une information immédiatement démentie par le cabinet de M. de Robien qui avait fixé "au début de la semaine prochaine" une nouvelle échéance.
Interrogé mardi par l'AFP, le cabinet du ministre a confirmé la tenue d'une conférence de presse de la commission Berthier mardi.
Ces contradictions font écho à des déclarations divergentes de membres du gouvernement sur le calendrier de la mise sur le marché d'ADP que son président Pierre Graff envisageait "à la fin de l'année".
Evoquant l'accident du terminal 2E, le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian, a déclaré mardi que "tant que cela ne sera pas derrière nous, cela ne sera pas propice". Il a ajouté qu'il ne pensait pas que l'opération aura lieu cette année.
Peu avant, le secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard avait déclaré que le projet d'ouverture du capital d'ADP ne serait pas retardé par les enquêtes en cours sur l'effondrement d'une partie du terminal 2E.
"C'est certes un événement très coûteux mais ADP est bien assuré. On sait qu'il y a un coût qui est au maximum celui de la construction initiale (de l'ordre de 650 M EUR, ndlr), ou à peu près", a-t-il ajouté.
A cet égard, le gouvernement semble privilégier l'étaiement du bâtiment sinistré plutôt que sa démolition, selon des déclarations convergentes de MM. Goulard et de Robien.