La préfecture des Bouches-du-Rhône a ordonné la destruction de cabanons illégaux sur la plage de Beauduc, en Camargue.
Mardi, 200 gendarmes accompagnés de pelleteuses sont venus raser une vingtaine de cabanons construits illégalement. La commune d'Arles sur laquelle se trouve Beauduc a aussitôt réagi, en demandant, dans un courrier adressé au Premier ministre, l'arrêt de l'intervention.
La décision préfectorale fait suite à "une série de jugements prononcés par le tribunal administratif depuis 1995, confirmés par le conseil d'Etat", précise la préfecture, en soulignant que "ces constructions illégales sont implantées au coeur du parc maritime régional de Camargue qui est par définition inaliénable et imprescriptible".
Selon la préfecture, "le phénomène d'appropriation par des particuliers des plages publiques n'a cessé de croître". L'occupation du site est ainsi passée d'une "cinquantaine de cabanons dans les années 60 à près de 450 installations d'agrément et de loisir construites sans droit ni titre".
Cette "prolifération de constructions anarchiques engendre des problèmes importants de sécurité sanitaire et civile", indique encore la préfecture. "Le gouvernement est condamné par Bruxelles depuis un mois pour de graves problèmes de pollution sur le littoral francais et voilà que l'Etat met en oeuvre des moyens militaires pour détruire quelques cabanons, alors que les vrais problèmes sont ailleurs", a protesté le maire PCF d'Arles, Hervé Schiavetti, en demandant l'organisation d'une réunion de travail avec les associations partie prenantes.
Depuis 40 ans, les résidents de Beauduc, surnommés les "grattes-plages", mènent un bras de fer avec l'administration qui veut raser leurs "cabanons" érigés illégalement sur le domaine public maritime.
La décision préfectorale fait suite à "une série de jugements prononcés par le tribunal administratif depuis 1995, confirmés par le conseil d'Etat", précise la préfecture, en soulignant que "ces constructions illégales sont implantées au coeur du parc maritime régional de Camargue qui est par définition inaliénable et imprescriptible".
Selon la préfecture, "le phénomène d'appropriation par des particuliers des plages publiques n'a cessé de croître". L'occupation du site est ainsi passée d'une "cinquantaine de cabanons dans les années 60 à près de 450 installations d'agrément et de loisir construites sans droit ni titre".
Cette "prolifération de constructions anarchiques engendre des problèmes importants de sécurité sanitaire et civile", indique encore la préfecture. "Le gouvernement est condamné par Bruxelles depuis un mois pour de graves problèmes de pollution sur le littoral francais et voilà que l'Etat met en oeuvre des moyens militaires pour détruire quelques cabanons, alors que les vrais problèmes sont ailleurs", a protesté le maire PCF d'Arles, Hervé Schiavetti, en demandant l'organisation d'une réunion de travail avec les associations partie prenantes.
Depuis 40 ans, les résidents de Beauduc, surnommés les "grattes-plages", mènent un bras de fer avec l'administration qui veut raser leurs "cabanons" érigés illégalement sur le domaine public maritime.