En novembre, les ventes de logements neufs ont plongé laissant attendre un atterrissage du secteur immobilier en 2005 après trois années à plein régime.
Les ventes ont reculé de 12% en novembre, ce qui est la plus forte baisse depuis janvier 1994, pour s'établir à 1,125 million d'unités en rythme annuel, a annoncé jeudi le ministère du Commerce.
Dans le même temps le stock de logements à vendre a enflé le mois dernier, pour atteindre son plus haut niveau depuis 1979.
Il y avait un stock de 418.000 nouveaux logements à vendre en novembre, ce qui représente 4,5 mois de stocks contre 3,9 le mois précédent.
Le mauvais temps a pu contribuer à gripper les ventes, souligne une analyse de Kathleen Bostjancic et David Rosenberg de Merrill Lynch. Mais la forte baisse du mois dernier pourrait bien présager d'un ralentissement durable de l'activité.
"D'après nos prévisions, les ventes et les mises en chantier de logements vont atteindre un seuil. Le trait principal de l'activité immobilière l'an prochain ne devrait plus être une forte croissance mais simplement un fort niveau d'activité", assurent les analystes cités par l'AFP.
Par rapport à novembre 2003, les ventes de logements neufs étaient encore en hausse de 3,6% le mois dernier. Mais les prix ont commencé à reculer.
Le prix médian des logements neufs a baissé à 206.300 dollars en novembre, contre 207.100 dollars l'an dernier à la même époque.
Ces chiffres semblent corroborer les dernières statistiques du département du Commerce sur la croissance, trahissant une nette retombée des investissements résidentiels des ménages américains au troisième trimestre (+1,6% après +16,5% au deuxième trimestre).
L'immobilier a été l'un des piliers de la reprise alors que l'économie américaine tentait de surmonter l'après-11 septembre 2001 dans un cycle de ralentissement économique.
La légère hausse des taux d'emprunt hypothécaires explique peut-être en partie la morosité de novembre. Le taux moyen pour un emprunt à 30 ans a progressé à 5,72% le 24 novembre contre 5,64% le 28 octobre, selon l'organisme de refinancement Freddie Mac.
La baisse des taux d'emprunt jusqu'à l'an dernier avait provoqué une vague de refinancement qui avait permis aux Américains de dégager des milliards de dollars de liquidités supplémentaires, aidant à soutenir la consommation et la croissance économique.
Mais les analystes avertissent depuis un moment déjà que l'activité devra atterrir un jour ou l'autre.
"Le niveau des ventes immobilières a été vraiment élevé, que ce soit pour l'ancien ou le neuf. Même si la plupart d'entre nous le répète depuis un certain temps, je crois vraiment que ce niveau est insoutenable", assure l'économiste indépendant Joel Naroff.
"Lorsque le ralentissement se produira, il pourrait bien être brusque. Est-ce le début du phénomène?", s'interroge l'analyste, qui juge cette hypothèse improbable compte-tenu de la forte baisse enregistrée dans le centre du pays le mois dernier.
"Mais faut-il s'attendre à un lent ralentissement' Je pense que oui, ce sera sans doute le cas", ajoute M. Naroff.
Dans le même temps le stock de logements à vendre a enflé le mois dernier, pour atteindre son plus haut niveau depuis 1979.
Il y avait un stock de 418.000 nouveaux logements à vendre en novembre, ce qui représente 4,5 mois de stocks contre 3,9 le mois précédent.
Le mauvais temps a pu contribuer à gripper les ventes, souligne une analyse de Kathleen Bostjancic et David Rosenberg de Merrill Lynch. Mais la forte baisse du mois dernier pourrait bien présager d'un ralentissement durable de l'activité.
"D'après nos prévisions, les ventes et les mises en chantier de logements vont atteindre un seuil. Le trait principal de l'activité immobilière l'an prochain ne devrait plus être une forte croissance mais simplement un fort niveau d'activité", assurent les analystes cités par l'AFP.
Par rapport à novembre 2003, les ventes de logements neufs étaient encore en hausse de 3,6% le mois dernier. Mais les prix ont commencé à reculer.
Le prix médian des logements neufs a baissé à 206.300 dollars en novembre, contre 207.100 dollars l'an dernier à la même époque.
Ces chiffres semblent corroborer les dernières statistiques du département du Commerce sur la croissance, trahissant une nette retombée des investissements résidentiels des ménages américains au troisième trimestre (+1,6% après +16,5% au deuxième trimestre).
L'immobilier a été l'un des piliers de la reprise alors que l'économie américaine tentait de surmonter l'après-11 septembre 2001 dans un cycle de ralentissement économique.
La légère hausse des taux d'emprunt hypothécaires explique peut-être en partie la morosité de novembre. Le taux moyen pour un emprunt à 30 ans a progressé à 5,72% le 24 novembre contre 5,64% le 28 octobre, selon l'organisme de refinancement Freddie Mac.
La baisse des taux d'emprunt jusqu'à l'an dernier avait provoqué une vague de refinancement qui avait permis aux Américains de dégager des milliards de dollars de liquidités supplémentaires, aidant à soutenir la consommation et la croissance économique.
Mais les analystes avertissent depuis un moment déjà que l'activité devra atterrir un jour ou l'autre.
"Le niveau des ventes immobilières a été vraiment élevé, que ce soit pour l'ancien ou le neuf. Même si la plupart d'entre nous le répète depuis un certain temps, je crois vraiment que ce niveau est insoutenable", assure l'économiste indépendant Joel Naroff.
"Lorsque le ralentissement se produira, il pourrait bien être brusque. Est-ce le début du phénomène?", s'interroge l'analyste, qui juge cette hypothèse improbable compte-tenu de la forte baisse enregistrée dans le centre du pays le mois dernier.
"Mais faut-il s'attendre à un lent ralentissement' Je pense que oui, ce sera sans doute le cas", ajoute M. Naroff.