Jusqu'à présent connu pour ses bijoux et montres, le groupe de luxe romain Bulgari se lance dans l'hôtellerie de luxe avec l'ouverture jeudi de son premier hôtel, en plein coeur de Milan.
La technique se nomme en anglais "brand stretching", littéralement "étirement de marque". Il s'agit d'étendre la notoriété d'une marque à des domaines adjacents, dans le but de diversifier l'activité de la société et si possible d'accroître sa renommée.
Ici, c'est le nom de Bulgari, familier sur les métaux précieux, qui a été apposé à un nouvel hôtel milanais, chic et discret, situé à deux pas du théâtre de la Scala, à un jet de pierre du quartier de la mode, parmi les sièges de grandes banques italiennes.
Une autre adresse Bulgari devrait voir le jour dans 18 mois, sous la forme d'un village de vacances version luxe, à Bali en Indonésie.
La "chaîne" Bulgari ne devrait comporter au final que sept ou huit éléments, principalement dans des capitales - New York, Londres, Paris, Tokyo, Rome et Dubaï -, explique le patron du groupe italien, Francesco Trapani.
Pour se lancer dans ce nouveau créneau, Bulgari s'est associé au géant américain de l'hôtellerie Marriott International, plus précisément à sa branche haut de gamme Ritz-Carlton Hotel Company, qui compte 57 hôtels à travers le monde.
Une société commune a été fondée en 2001, Bulgari Hotels & Resorts, détenue à 65% par Bulgari et le reste par le groupe américain, pour gérer cette activité. L'investissement global sur cinq ans est estimé à 140 millions de dollars.
L'hôtel milanais qui comporte 58 chambres et suites, n'a rien retenu du clinquant de certains bijoux Bulgari et joue sur la sobriété, le modernisme et la technologie, à l'antipode des ors et velours que déploient d'autres, plus vieilles adresses de prestige.
L'immeuble qui date des années 50 a été totalement restructuré et offre une façade particulièrement retenue qui s'ouvre sur un vaste jardin arboré.
L'intérieur est un brin dépouillé, quelque fois sombre. Dans les chambres, les écrans plats avec lecteurs DVD sont de série. Le mobilier est design épuré avec touches japonisantes. Les salles de bain sont particulièrement soignées et spacieuses. Chacune comporte une douche avec hydro massage et une baignoire.
Les prix se négocient à 560/750 euros la nuit pour une chambre, 1.500 euro pour une petite suite et à 3.500 pour la "Bulgari suite", un vaste appartement avec terrasse au dernier étage.
L'aménagement a nécessité un investissement contenu de 10 millions d'euros - l'immeuble est en location longue durée et le propriétaire a pris à sa charge les coûts de reconstruction -, tandis que le point d'équilibre financier devrait être atteint dès l'an prochain, assure la direction.
Bulgari n'est pas le seul nom du design italien à vouloir s'aventurer dans l'hôtellerie.
Giorgio Armani projette d'ouvrir dix hôtels et quatre villages de vacances d'ici sept ans à travers le monde, pour un investissement évalué à un milliard d'euros en coopération avec la compagnie immobilière de Dubaï EMAAR Properties.
Versace a aussi des projets dans le domaine tandis que le chausseur et maroquinier Ferragamo est déjà propriétaire de quatre établissements de luxe dans sa ville d'origine Florence.
Ici, c'est le nom de Bulgari, familier sur les métaux précieux, qui a été apposé à un nouvel hôtel milanais, chic et discret, situé à deux pas du théâtre de la Scala, à un jet de pierre du quartier de la mode, parmi les sièges de grandes banques italiennes.
Une autre adresse Bulgari devrait voir le jour dans 18 mois, sous la forme d'un village de vacances version luxe, à Bali en Indonésie.
La "chaîne" Bulgari ne devrait comporter au final que sept ou huit éléments, principalement dans des capitales - New York, Londres, Paris, Tokyo, Rome et Dubaï -, explique le patron du groupe italien, Francesco Trapani.
Pour se lancer dans ce nouveau créneau, Bulgari s'est associé au géant américain de l'hôtellerie Marriott International, plus précisément à sa branche haut de gamme Ritz-Carlton Hotel Company, qui compte 57 hôtels à travers le monde.
Une société commune a été fondée en 2001, Bulgari Hotels & Resorts, détenue à 65% par Bulgari et le reste par le groupe américain, pour gérer cette activité. L'investissement global sur cinq ans est estimé à 140 millions de dollars.
L'hôtel milanais qui comporte 58 chambres et suites, n'a rien retenu du clinquant de certains bijoux Bulgari et joue sur la sobriété, le modernisme et la technologie, à l'antipode des ors et velours que déploient d'autres, plus vieilles adresses de prestige.
L'immeuble qui date des années 50 a été totalement restructuré et offre une façade particulièrement retenue qui s'ouvre sur un vaste jardin arboré.
L'intérieur est un brin dépouillé, quelque fois sombre. Dans les chambres, les écrans plats avec lecteurs DVD sont de série. Le mobilier est design épuré avec touches japonisantes. Les salles de bain sont particulièrement soignées et spacieuses. Chacune comporte une douche avec hydro massage et une baignoire.
Les prix se négocient à 560/750 euros la nuit pour une chambre, 1.500 euro pour une petite suite et à 3.500 pour la "Bulgari suite", un vaste appartement avec terrasse au dernier étage.
L'aménagement a nécessité un investissement contenu de 10 millions d'euros - l'immeuble est en location longue durée et le propriétaire a pris à sa charge les coûts de reconstruction -, tandis que le point d'équilibre financier devrait être atteint dès l'an prochain, assure la direction.
Bulgari n'est pas le seul nom du design italien à vouloir s'aventurer dans l'hôtellerie.
Giorgio Armani projette d'ouvrir dix hôtels et quatre villages de vacances d'ici sept ans à travers le monde, pour un investissement évalué à un milliard d'euros en coopération avec la compagnie immobilière de Dubaï EMAAR Properties.
Versace a aussi des projets dans le domaine tandis que le chausseur et maroquinier Ferragamo est déjà propriétaire de quatre établissements de luxe dans sa ville d'origine Florence.