ENERGIE. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a voté ce jeudi 6 décembre 2018 son budget pour l'année 2019 : totalisant 761 millions d'euros, il consacrera notamment 34 millions d'euros à la rénovation énergétique des bâtiments. Détails.
Ce mercredi 6 décembre 2018, le conseil d'administration de l'Ademe a procédé au vote de son budget pour l'exercice 2019. Au total, l'institution publique se dote d'une enveloppe de 761 millions d'euros, dont 34 millions d'euros consacrés à la rénovation énergétique pour le programme bâtiment durable. Le "plan rénovation", amorcé en 2018, devrait être opérationnel en 2019. A ce sujet, l'Ademe compte poursuivre sa campagne de communication sur la marque commune Faire, et envisage de revoir l'efficience de ses dispositifs d'accompagnement des particuliers.
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Le conseil d'administration de l'Ademe a par ailleurs voté une enveloppe de 185 millions d'euros dédiée à l'économie circulaire ainsi qu'à la valorisation des déchets et des sites pollués, dans l'optique d'atteindre les objectifs de la Feuille de route pour l'économie circulaire (Frec).
La chaleur renouvelable et la qualité de l'air voient leurs budgets augmenter de 50 %
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Le fonds chaleur renouvelable bondit pour sa part de 55 % en comparaison à 2017, de manière à s'accorder avec la Programmation pluriannuelle de l'énergie dévoilée par le président de la République fin novembre, pour atteindre ainsi 307 millions d'euros. Cet outil a pour objectif de promouvoir les productions locales de chaleur renouvelable, compétitives ou sur le point de l'être, afin de remplacer les ressources énergétiques importées, telles que le gaz ou le fioul.
Le fonds air mobilité voit lui aussi son budget progresser de 50 %, pour atteindre les 30 millions d'euros. Créé pour accompagner le projet de loi d'orientation des mobilités (ou LOM, dont Batiactu a parlé dans cet article) et le plan hydrogène du Gouvernement (voir aussi cet article), ce fonds spécifique s'accompagnera en 2019 d'appels à projets axés sur les nouvelles mobilités, notamment en région, et sur la logistique urbaine. De plus, l'Ademe se mobilisera pour lancer des actions en faveur de la qualité de l'air dans chacune des 15 zones de la métropole faisant l'objet de contentieux européens ou nationaux.