PROJET DE LOI DE FINANCES 2025. Face au mécontentement, notamment dans le monde HLM, le ministère du Logement promet d'amender le PLF 2025 lors de la discussion parlementaire et donner de la "stabilité et de la visibilité" sur les règles de MaPrimeRenov'.


"Rien n'est tranché, tout reste à construire dans ce budget", veut croire Loïc Cantin, président de la Fnaim après la présentation du projet de loi de finances 2025 le 10 octobre 2024 par les ministres Antoine Armand (Économie) et Laurent Saint-Martin (Budget). "C'est à nous, fédérations professionnelles, d'être imaginatif et de faire des propositions pour sortir le secteur de la crise, sans qu'il en coûte aux recettes de l'État. Croire que l'État pourra accompagner le secteur comme il l'a fait pendant 30 ans est illusoire".

 

La Capeb appelle à soutenir l'artisanat du bâtiment

 

"Des économies budgétaires doivent nécessairement être réalisées, mais pas au dépend de l'élan en faveur des transitions à relever", a réagi Jean-Claude Repon, président de la Capeb, le 11 octobre, aux propositions gouvernementales.

 

La Capeb déplore le relèvement "brutal" de la TVA sur les chaudières à gaz à 20%, "cette mesure qui aura pour conséquence d'augmenter les coûts pour les ménages et de réduire l'activité des entreprises artisanales du bâtiment". Dans les concertations avec le gouvernement, "jamais un passage de la TVA sur les chaudières à gaz à 20% n'a été évoqué, ligne rouge exprimée par la Capeb". Sur MaPrimeRénov', la Capeb attend le maintien du cadre réglementaire simplifié en mai 2024 qui serait un "signe positif".

 

L'organisation professionnelle s'inquiète du coup de rabot uniforme sur les aides à l'apprentissage et suggère au gouvernement de privilégier les TPE de moins de 50 salariés : "Recentrer l'aide de 6.000 euros sur les seules TPE, de moins de 50 salariés, représenterait une économie pour l'État de 1,6 milliard d'euros". La Capeb s'oppose encore à la suppression d'une partie des exonérations de cotisations sur une partie du salaire des apprentis, mesure qui renchérirait le coût du travail et "freinerait la dynamique de l'apprentissage". L'artisanat du bâtiment emploie et forme environ 60.000 apprentis par an.

 

Proposer des mesures pour le secteur qui ne coûtent rien aux finances

 

Loïc Cantin (Fnaim) a bon espoir de trouver des relais au Parlement lors de la discussion du budget pour pousser une mesure d'incitation fiscale
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