Officiellement, avec un montant de 22,96 milliards d'euros en 2004, le budget du ministère de lEquipement est en hausse de 2,9%. Mais derrière cette apparente bonne nouvelle se cache une sévère diminution des crédits consacrés au logement.
«Ce budget 2004 est un vrai budget daction.» En présentant son budget pour lannée 2004, Gilles de Robien, ministre de lEquipement et du Logement affichait un sourire satisfait. «22,96 milliards deuros en moyens de paiement figurent au projet de loi de finances 2004, ce qui représente une variation à la hausse de 2,9% par rapport à 2003, et 23,5 milliards deuros en moyens dengagement, soit une augmentation de 4,1%» a-t-il déclaré.
En examinant ce budget dun peu plus près, on constate que la réalité est moins plaisante, particulièrement pour les professionnels du secteur de limmobilier et du bâtiment.
Ainsi, laugmentation globale du budget du ministère sexplique surtout par la budgétisation, en 2004, des concours financiers à l'établissement public de Réseau ferré de France (RFF) qui s'élèvent à 1,1milliard de francs. Le ministre espère ainsi « faire face au service de la dette historique à la charge de RFF).
Hors RFF, les crédits consacrés aux transports (10,87 milliards d'euros) ne connaissent qu'une légère progression par rapport à 2003 (1,9 %). Ce secteur sen sort toutefois plutôt bien, lEtat ayant prévu dengager 1,415 milliard d'euros pour le développement des infrastructures de transports et 1,391 milliard d'euros pour la régénération du réseau ferroviaire.
La grande victime de ce budget de lEquipement est le secteur du logement dont les crédits passent dun montant de 7,32 milliards d'euros à 6,68 milliards d'euros, soit une baisse de 8,8%.
Pour limiter les dégâts causés par cette forte baisse, Gilles de Robien a apporté quelques ajustements en direction des ménages modestes, principalement à travers une modification des prêts à taux zéro (PTZ) qui tiendra compte de lallongement de la durée des prêts accordés par les banques. Mais pour le ministre, la vraie nouveauté est la possibilité - pour les ménages dont le revenu est de 2 SMIC - dobtenir dans le cadre de la location-accession, un nouveau prêt avantageux. «Un premier contingent de 5.000 logements sera ouvert en 2004» a promis Gilles de Robien.
Mais globalement, leffort de l'Etat en faveur des ménages modestes est à la baisse (-3,4 %) et passe de 5,349 milliards à 5,167 milliards d'euros.
On retrouve cette tendance à la baisse dans l'enveloppe consacrée au parc locatif social qui se chiffre à 458 millions d'euros, contre 474 millions d'euros en 2003. Pour compenser cette baisse, le ministère espère cette fois sur la baisse des taux dintérêts qui pourrait porter la construction de logements sociaux en 2004 à 80.000, soit 25.000 de plus qu'en 2003.
Enfin, le gouvernement à rassuré quelque peu les professionnels du bâtiment et particulièrement les petites entreprises en ce qui concerne la dotation de lagence nationale pour lamélioration de lhabitat (Anah) qui reste stable à 392 millions deuros.
Parmi les premières réactions, Jean Lardin, président de la Capeb qui sexprimait à loccasion de la remise des 2e Trophées Internet de la Construction, a tenu a faire remarquer que le gouvernement sétait engagé en bâtissant son budget 2004 sur la base d'une TVA à taux minoré dans la réhabilitation des logements.
Le représentant des artisans et des petites entreprises du bâtiment a également noté avec satisfaction que le gouvernement a décidé de créer une incitation fiscale en faveur du maintien dans leur logement des personnes âgées ou handicapées.
En examinant ce budget dun peu plus près, on constate que la réalité est moins plaisante, particulièrement pour les professionnels du secteur de limmobilier et du bâtiment.
Ainsi, laugmentation globale du budget du ministère sexplique surtout par la budgétisation, en 2004, des concours financiers à l'établissement public de Réseau ferré de France (RFF) qui s'élèvent à 1,1milliard de francs. Le ministre espère ainsi « faire face au service de la dette historique à la charge de RFF).
Hors RFF, les crédits consacrés aux transports (10,87 milliards d'euros) ne connaissent qu'une légère progression par rapport à 2003 (1,9 %). Ce secteur sen sort toutefois plutôt bien, lEtat ayant prévu dengager 1,415 milliard d'euros pour le développement des infrastructures de transports et 1,391 milliard d'euros pour la régénération du réseau ferroviaire.
La grande victime de ce budget de lEquipement est le secteur du logement dont les crédits passent dun montant de 7,32 milliards d'euros à 6,68 milliards d'euros, soit une baisse de 8,8%.
Pour limiter les dégâts causés par cette forte baisse, Gilles de Robien a apporté quelques ajustements en direction des ménages modestes, principalement à travers une modification des prêts à taux zéro (PTZ) qui tiendra compte de lallongement de la durée des prêts accordés par les banques. Mais pour le ministre, la vraie nouveauté est la possibilité - pour les ménages dont le revenu est de 2 SMIC - dobtenir dans le cadre de la location-accession, un nouveau prêt avantageux. «Un premier contingent de 5.000 logements sera ouvert en 2004» a promis Gilles de Robien.
Mais globalement, leffort de l'Etat en faveur des ménages modestes est à la baisse (-3,4 %) et passe de 5,349 milliards à 5,167 milliards d'euros.
On retrouve cette tendance à la baisse dans l'enveloppe consacrée au parc locatif social qui se chiffre à 458 millions d'euros, contre 474 millions d'euros en 2003. Pour compenser cette baisse, le ministère espère cette fois sur la baisse des taux dintérêts qui pourrait porter la construction de logements sociaux en 2004 à 80.000, soit 25.000 de plus qu'en 2003.
Enfin, le gouvernement à rassuré quelque peu les professionnels du bâtiment et particulièrement les petites entreprises en ce qui concerne la dotation de lagence nationale pour lamélioration de lhabitat (Anah) qui reste stable à 392 millions deuros.
Parmi les premières réactions, Jean Lardin, président de la Capeb qui sexprimait à loccasion de la remise des 2e Trophées Internet de la Construction, a tenu a faire remarquer que le gouvernement sétait engagé en bâtissant son budget 2004 sur la base d'une TVA à taux minoré dans la réhabilitation des logements.
Le représentant des artisans et des petites entreprises du bâtiment a également noté avec satisfaction que le gouvernement a décidé de créer une incitation fiscale en faveur du maintien dans leur logement des personnes âgées ou handicapées.