Créé en septembre 2006 autour de cinq des huit départements de la région, l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France (EPF-IF) sera doté pour 2007 d'un budget de 102,28 millions d'euros, dont 96% consacrés aux interventions foncières.
Le Conseil d’administration a annoncé mercredi que l’Etablissement visait en fait à réguler les coûts fonciers et immobiliers dans la région et à lutter contre la spéculation, via ses acquisitions à Paris et sur les départements de Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Essonne et Seine-et-Marne.
L’EPF-IF est «un nouvel outil pour le logement et l'emploi», a plaidé son président, Jean-Luc
Laurent, également vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France chargé du logement et de l'action foncière.
Concrètement, l'Etablissement interviendra dans deux grands domaines. Les terrains acquis seront réservés à 65% pour des programmes de logement, et notamment de logement social, avec une volonté de rééquilibrage régional, et à 35% pour le développement économique, c'est-à-dire la reconversion ou la réhabilitation de sites en déclin ou la réalisation de nouvelles zones d'activités. Sur les sites acquis par l'EPF pour des logements, la part de logement social devra être de 30% au minimum, voire de 50% dans les communes ne respectant pas la loi SRU qui impose un minimum de 20% de logements sociaux. Selon les projections affichées mercredi, par tranche de 100 millions d'euros, les acquisitions de l'EPF devraient permettre d'avoir du foncier pour 2.000 à 2.500 logements et pour 25 à 35 hectares de zones d'activités économiques.
L’EPF-IF est «un nouvel outil pour le logement et l'emploi», a plaidé son président, Jean-Luc
Laurent, également vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France chargé du logement et de l'action foncière.
Concrètement, l'Etablissement interviendra dans deux grands domaines. Les terrains acquis seront réservés à 65% pour des programmes de logement, et notamment de logement social, avec une volonté de rééquilibrage régional, et à 35% pour le développement économique, c'est-à-dire la reconversion ou la réhabilitation de sites en déclin ou la réalisation de nouvelles zones d'activités. Sur les sites acquis par l'EPF pour des logements, la part de logement social devra être de 30% au minimum, voire de 50% dans les communes ne respectant pas la loi SRU qui impose un minimum de 20% de logements sociaux. Selon les projections affichées mercredi, par tranche de 100 millions d'euros, les acquisitions de l'EPF devraient permettre d'avoir du foncier pour 2.000 à 2.500 logements et pour 25 à 35 hectares de zones d'activités économiques.
