Selon une étude de Norisko, spécialiste de la prévention des risques daccidents techniques et humains, avec le concours de lIfop, les entreprises du BTP estiment à 97%, contre 73% toutes entreprises et collectivités confondues, que leurs salariés sont les premiers exposés à des risques daccident.
Daprès la seconde édition du baromètre Norisko* de la prévention des risques professionnels, publiée lundi, plus de 9 entreprises du BTP sur 10 (contre 7 sur 10 pour lensemble) ont réalisé une évaluation des risques aux postes de travail et disposent dun document unique dévaluation qui a été actualisé dans 89 % des cas. Selon cette étude, 97% des entreprises du BTP estiment que leurs salariés sont les premiers exposés à des risques daccident, contre 73% toutes entreprises et collectivités confondues,
Dans son baromètre, Norisko relève quatre types de comportement dentreprises : les «résignées», les «impliquées», les «détachées» et les «spontanées». «Actives et autonomes en matière de prévention, les entreprises du BTP se classent essentiellement dans la catégorie des «spontanées»», commente Norisko. Les «spontanées» représentent 20% du total (contre 29% pour les résignées, 21% pour les impliquées et 30% pour les détachées). Selon Norisko, les entreprises dites spontanées «savent quelles ont des activités à risque pour lenvironnement ou leur salariés». Elles ont mis en place une politique de prévention (94%, contre 84% pour lensemble des sondés) et en mesurent lefficacité. Elles communiquent plus volontiers que les autres sur le thème de la prévention à loccasion des recrutements ou de leurs démarches commerciales.
En comparant les résultats de son nouveau baromètre aux chiffres de sa première étude publiée en 2004, Norisko note que le sentiment dexposition au risque des entreprises augmente : 25% (contre 19%) dentre elles estiment que leur secteur dactivité est plus accidentogène que la moyenne. Un sentiment plus largement partagé par les PME (27%) que par les grandes entreprises (18%). Cet écart s'explique par une meilleure prise en considération des risques du fait des évaluations réalisées plus systématiquement par ces dernières.
Enfin, concernant les outils de la prévention, la mise aux normes des installations, laffichage des consignes, lutilisation des équipements de protection individuels et la formation sont cités en premier, talonnés par lélaboration de procédures et modes opératoires, le choix des équipements de travail et linformation interne, selon létude. Parmi les documents dalerte, les plus connus restent le plan dévacuation des locaux (95% de notoriété), le registre de sécurité incendie (93%), et le rapport de contrôle réglementaire fourni par le bureau de contrôle, qui viennent devant le document unique dévaluation des risques.
Norisko, qui fait partie du groupe Dekra depuis février 2005, emploie près de 3.000 personnes organisées au sein dun réseau de 80 agences régionales. Ses principales activités sont : le contrôle périodique des installations, la formation à la sécurité des opérateurs, le contrôle technique des constructions, la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé sur les chantiers (CSPS), la prévention des risques de pollution et de nuisance, le diagnostic technique immobilier.
*Dans le cadre de lenquête sur la Prévention des accidents par les entreprises, lIfop a interrogé, en France, pour Norisko, 401 personnes chargées de la prévention des accidents dans leur entreprise ou leur collectivité, sur système Cati (computer assisted telephone interview), du 6 au 9 juin 2006.
Dans son baromètre, Norisko relève quatre types de comportement dentreprises : les «résignées», les «impliquées», les «détachées» et les «spontanées». «Actives et autonomes en matière de prévention, les entreprises du BTP se classent essentiellement dans la catégorie des «spontanées»», commente Norisko. Les «spontanées» représentent 20% du total (contre 29% pour les résignées, 21% pour les impliquées et 30% pour les détachées). Selon Norisko, les entreprises dites spontanées «savent quelles ont des activités à risque pour lenvironnement ou leur salariés». Elles ont mis en place une politique de prévention (94%, contre 84% pour lensemble des sondés) et en mesurent lefficacité. Elles communiquent plus volontiers que les autres sur le thème de la prévention à loccasion des recrutements ou de leurs démarches commerciales.
En comparant les résultats de son nouveau baromètre aux chiffres de sa première étude publiée en 2004, Norisko note que le sentiment dexposition au risque des entreprises augmente : 25% (contre 19%) dentre elles estiment que leur secteur dactivité est plus accidentogène que la moyenne. Un sentiment plus largement partagé par les PME (27%) que par les grandes entreprises (18%). Cet écart s'explique par une meilleure prise en considération des risques du fait des évaluations réalisées plus systématiquement par ces dernières.
Enfin, concernant les outils de la prévention, la mise aux normes des installations, laffichage des consignes, lutilisation des équipements de protection individuels et la formation sont cités en premier, talonnés par lélaboration de procédures et modes opératoires, le choix des équipements de travail et linformation interne, selon létude. Parmi les documents dalerte, les plus connus restent le plan dévacuation des locaux (95% de notoriété), le registre de sécurité incendie (93%), et le rapport de contrôle réglementaire fourni par le bureau de contrôle, qui viennent devant le document unique dévaluation des risques.
Norisko, qui fait partie du groupe Dekra depuis février 2005, emploie près de 3.000 personnes organisées au sein dun réseau de 80 agences régionales. Ses principales activités sont : le contrôle périodique des installations, la formation à la sécurité des opérateurs, le contrôle technique des constructions, la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé sur les chantiers (CSPS), la prévention des risques de pollution et de nuisance, le diagnostic technique immobilier.
*Dans le cadre de lenquête sur la Prévention des accidents par les entreprises, lIfop a interrogé, en France, pour Norisko, 401 personnes chargées de la prévention des accidents dans leur entreprise ou leur collectivité, sur système Cati (computer assisted telephone interview), du 6 au 9 juin 2006.