Alors que moins dun quart des entreprises (23,4%) envisagent de recruter, contre 30% en septembre 2004, le BTP reste lun des secteurs les plus optimistes en matière dembauches, selon une étude menée par "LUsine Nouvelle".
Le bâtiment reste l'un des secteurs les plus lucratifs. Ainsi, selon une étude menée par Lusine Nouvelle*, en septembre 2005, 52% des entreprises du bâtiment envisagent daugmenter leurs effectifs, au même titre que l'aéronautique (pour plus de 70% des entreprises), les SSII (sociétés de conseil et d'ingénierie en informatique, près de 53 des entreprises), ou encore l'énergie (40%).
Des secteurs plutôt optimistes à lheure où, tous secteurs confondus, les intentions dembauche sont en baisse !
«Alors quen septembre 2004, 30 % des entreprises interrogées envisageaient de recruter dici à la fin de lannée, elles ne sont plus que 23,4 % en septembre 2005», relève LUsine Nouvelle. Même constat du côté des professionnels du recrutement, puisque seuls 30% de ces cabinets tablent sur «une augmentation des effectifs des entreprises d'ici fin 2005». Et ce, tandis quen 2004, 57% des cabinets prévoyaient une hausse des recrutements.
Selon l'étude menée par L'Usine nouvelle, «la croissance en berne rend morose les industriels qui ont dû revoir à la baisse leurs projets d'embauche».
Parmi les secteurs dans lesquels les entreprises envisagent le moins de recruter figurent l'automobile, l'agro-alimentaire et la métallurgie. Les principales entreprises touchées sont «les très grandes entreprises (de plus de 1.000 salariés) et celles de moins de 250 salariés», indique l'étude. Et de poursuivre : «Les entreprises continuent à opter plus facilement pour des contrats à durée déterminée (CDD) et de l'intérim avant d'envisager le recrutement en CDI (contrats à durée indéterminée)».
Enfin, si le «candidat le plus désiré par les entreprises reste le jeune diplômé avec expérience, la place des seniors de plus de 50 ans semble s'améliorer légèrement», note l'étude, précisant que 43% des entreprises recherchent «des profils polyvalents, où la formation d'ingénieur est complétée d'un bagage dans le conseil ou le commerce».
Le BTP, créateur demplois
«La croissance denviron 3,5 % constatée au 1er semestre entraînera de fait la création de lordre de 25.000 emplois permanents cette année», a ainsi indiqué Christian Baffy, président de la Fédération française du bâtiment (FFB) jeudi dernier lors dune conférence de presse. Et de rappeler qu«en 2004, nous avons en avons déjà créé 10.000 et que sur sept ans, ce chiffre sélève à 120.000, 140.000 avec lintérim».
La FFB, la Capeb et autre organisations professionnelles ne comptent donc pas relâcher les efforts en matière de recrutement. Outre la poursuite de leurs actions pour rendre leurs métiers toujours plus attractifs, elles continuent de se battre pour le maintien de la TVA à 5,5 %. Sa non-reconduction menacerait en effet 85.000 emploi en France et 250.000 en Europe
*Source : enquête menée par lUsine Nouvelle auprès de 400 entreprises françaises et une centaine de cabinet de recrutement.
Des secteurs plutôt optimistes à lheure où, tous secteurs confondus, les intentions dembauche sont en baisse !
«Alors quen septembre 2004, 30 % des entreprises interrogées envisageaient de recruter dici à la fin de lannée, elles ne sont plus que 23,4 % en septembre 2005», relève LUsine Nouvelle. Même constat du côté des professionnels du recrutement, puisque seuls 30% de ces cabinets tablent sur «une augmentation des effectifs des entreprises d'ici fin 2005». Et ce, tandis quen 2004, 57% des cabinets prévoyaient une hausse des recrutements.
Selon l'étude menée par L'Usine nouvelle, «la croissance en berne rend morose les industriels qui ont dû revoir à la baisse leurs projets d'embauche».
Parmi les secteurs dans lesquels les entreprises envisagent le moins de recruter figurent l'automobile, l'agro-alimentaire et la métallurgie. Les principales entreprises touchées sont «les très grandes entreprises (de plus de 1.000 salariés) et celles de moins de 250 salariés», indique l'étude. Et de poursuivre : «Les entreprises continuent à opter plus facilement pour des contrats à durée déterminée (CDD) et de l'intérim avant d'envisager le recrutement en CDI (contrats à durée indéterminée)».
Enfin, si le «candidat le plus désiré par les entreprises reste le jeune diplômé avec expérience, la place des seniors de plus de 50 ans semble s'améliorer légèrement», note l'étude, précisant que 43% des entreprises recherchent «des profils polyvalents, où la formation d'ingénieur est complétée d'un bagage dans le conseil ou le commerce».
Le BTP, créateur demplois
«La croissance denviron 3,5 % constatée au 1er semestre entraînera de fait la création de lordre de 25.000 emplois permanents cette année», a ainsi indiqué Christian Baffy, président de la Fédération française du bâtiment (FFB) jeudi dernier lors dune conférence de presse. Et de rappeler qu«en 2004, nous avons en avons déjà créé 10.000 et que sur sept ans, ce chiffre sélève à 120.000, 140.000 avec lintérim».
La FFB, la Capeb et autre organisations professionnelles ne comptent donc pas relâcher les efforts en matière de recrutement. Outre la poursuite de leurs actions pour rendre leurs métiers toujours plus attractifs, elles continuent de se battre pour le maintien de la TVA à 5,5 %. Sa non-reconduction menacerait en effet 85.000 emploi en France et 250.000 en Europe
*Source : enquête menée par lUsine Nouvelle auprès de 400 entreprises françaises et une centaine de cabinet de recrutement.