Les Indicateurs Sociaux 2005 de la Fédération française de bâtiment FFB), publiés lundi, révèlent que le secteur du BTP a créé 25.000 nouveaux emplois salariés permanents en 2005. Une tendance qui devrait se poursuive en 2006.
Au 31 décembre 2004, le secteur du BTP comptait 1.290.000 salariés soit plus de 23.000 postes supplémentaires par rapport à 2003, hors intérim. En 2004, le BTP représentait ainsi 8% des salariés de lensemble des secteurs économiques ! En 2005, le BTP est resté créateur demploi, avec près de 25.000 nouveaux emplois salariés permanents créés. Un chiffre qui grimpe à 30.000 si lon inclut lintérim en équivalent temps plein.
Selon la FFB, le taux de rotation des salariés est légèrement supérieur à celui de lindustrie. En revanche, si le taux de recours aux CDI équivaut à peu près à celui des CDD, de nombreux CDD se sont transformés en embauches fermes, indique la FFB.
Côté marché du travail, on remarque que plus de deux tiers des offres demplois concernent les ouvriers qualifiés, et notamment les peintres en bâtiment et les électriciens. Mais preuve que la pénurie de main-duvre qualifiée persiste, lancienneté des offres demplois est de lordre de deux mois.
La FFB révèle par ailleurs quen 2005, les offres demplois de cadres de chantiers ont également progressé, reflet dune conjoncture économique favorable.
A noter en outre quau cours de dernier trimestre 2005, parmi les 64.000 offres demploi BTP enregistrées, près de 40% émanaient des régions Ile-de-France, Rhône-alpes, PACA et Nord.
Quant à lavenir, les perspectives dembauches restent bien orientées. La FFB estime ainsi que la croissance de lactivité, estimée à 3% en volume en 2006, devrait engendrer la création de 20 à 25.000 emplois.
Le BTP se féminise
En 2004, un salarié sur dix était une femme. «En 2004, la part des femmes dans l'ensemble des salariés du BTP se situe à 9,7% contre 8,7% en 1990», indique en effet la FFB dans ses «indicateurs sociaux 2005». Et dajouter : «Les emplois féminins relèvent essentiellement du groupe des employés: ainsi sur 100 femmes, on dénombre 8 cadres, 82 ETAM et 10 ouvrières».
Pendant cette même période, si leur progression est «notable parmi les cadres (de 7,5% à 11,9%)» et plus marquée parmi «les ETAM (de 40% à 47%)», leur proportion parmi les ouvriers demeure à un «niveau très bas (1,2%)» et «tend à diminuer sur les 20 dernières années (1,4% en 1984)».
Devant ce constat, la FFB rappelle son engagement pour favoriser laccès des femmes aux métiers de la profession. Lobjectif : «Intégrer 20.000 femmes supplémentaires sur les chantiers d'ici à 2009».
«Peintre, mais aussi électricienne, menuisière, carreleuse, plombière : tous les métiers sont ouverts aux femmes et, d'ici quelques années, leurs appellations féminines ne susciteront plus aucun étonnement !» affirme la FFB dans son document.
Selon la FFB, le taux de rotation des salariés est légèrement supérieur à celui de lindustrie. En revanche, si le taux de recours aux CDI équivaut à peu près à celui des CDD, de nombreux CDD se sont transformés en embauches fermes, indique la FFB.
Côté marché du travail, on remarque que plus de deux tiers des offres demplois concernent les ouvriers qualifiés, et notamment les peintres en bâtiment et les électriciens. Mais preuve que la pénurie de main-duvre qualifiée persiste, lancienneté des offres demplois est de lordre de deux mois.
La FFB révèle par ailleurs quen 2005, les offres demplois de cadres de chantiers ont également progressé, reflet dune conjoncture économique favorable.
A noter en outre quau cours de dernier trimestre 2005, parmi les 64.000 offres demploi BTP enregistrées, près de 40% émanaient des régions Ile-de-France, Rhône-alpes, PACA et Nord.
Quant à lavenir, les perspectives dembauches restent bien orientées. La FFB estime ainsi que la croissance de lactivité, estimée à 3% en volume en 2006, devrait engendrer la création de 20 à 25.000 emplois.
Le BTP se féminise
En 2004, un salarié sur dix était une femme. «En 2004, la part des femmes dans l'ensemble des salariés du BTP se situe à 9,7% contre 8,7% en 1990», indique en effet la FFB dans ses «indicateurs sociaux 2005». Et dajouter : «Les emplois féminins relèvent essentiellement du groupe des employés: ainsi sur 100 femmes, on dénombre 8 cadres, 82 ETAM et 10 ouvrières».
Pendant cette même période, si leur progression est «notable parmi les cadres (de 7,5% à 11,9%)» et plus marquée parmi «les ETAM (de 40% à 47%)», leur proportion parmi les ouvriers demeure à un «niveau très bas (1,2%)» et «tend à diminuer sur les 20 dernières années (1,4% en 1984)».
Devant ce constat, la FFB rappelle son engagement pour favoriser laccès des femmes aux métiers de la profession. Lobjectif : «Intégrer 20.000 femmes supplémentaires sur les chantiers d'ici à 2009».
«Peintre, mais aussi électricienne, menuisière, carreleuse, plombière : tous les métiers sont ouverts aux femmes et, d'ici quelques années, leurs appellations féminines ne susciteront plus aucun étonnement !» affirme la FFB dans son document.