Dans le cadre des grands travaux nationaux, l'Etat algérien entend favoriser les entreprises locales. Dans cette optique, le numéro un algérien du BTP, Cosider, va investir 150 millions d'euros sur trois ans.
Alors que le gouvernement algérien opte pour une nouvelle stratégie industrielle, Cosider, le premier groupe de BTP du pays entend profiter de la préférence nationale mise en place par l'Etat dans le cadre de nouveaux grands travaux. Cent cinquante millions d'euros vont ainsi être investis par Cosider durant les trois prochaines années, « grâce à ses moyens propres et aux crédits bancaires », indique l'AFP. Le Pdg du groupe a également déclaré vouloir « doubler son chiffre d'affaires de 500 millions d'euros en 2008 à 1 milliard d'euros en 2012 ».
Cette volonté de l'Etat intervient alors qu'il souhaite réduire la facture des importations de biens et services, qui a augmenté de 300% depuis 2002 pour dépasser les 35 milliards de dollars l'an dernier, souligne l'AFP. Le Premier ministre a donc décidé d'appliquer une marge de préférence d'un taux maximum de 15% accordés aux produits et services d'origine algérienne dans tous les marchés publics.
En 2005, le gouvernement avait lancé un programme quinquennal de 150 milliards de dollars destiné au développement et à la modernisation des infrastructures et à réduire la crise du logement. Fin 2007, un autre plan d'investissements publics était annoncé, d'un montant de 100 à 150 milliards de dollars qui devrait être lancé fin 2009.
Cette volonté de l'Etat intervient alors qu'il souhaite réduire la facture des importations de biens et services, qui a augmenté de 300% depuis 2002 pour dépasser les 35 milliards de dollars l'an dernier, souligne l'AFP. Le Premier ministre a donc décidé d'appliquer une marge de préférence d'un taux maximum de 15% accordés aux produits et services d'origine algérienne dans tous les marchés publics.
En 2005, le gouvernement avait lancé un programme quinquennal de 150 milliards de dollars destiné au développement et à la modernisation des infrastructures et à réduire la crise du logement. Fin 2007, un autre plan d'investissements publics était annoncé, d'un montant de 100 à 150 milliards de dollars qui devrait être lancé fin 2009.