Selon la CGT de la construction, le BTP compterait entre 200 et 300.000 salariés sans-papiers. Le syndicat a tenu à souligner l’importance et l’urgence de rendre le BTP plus attractif.

«Les sans-papiers sont 200 à 300.000 sur nos chantiers, selon nos estimations, jamais démenties», a expliqué Eric Aubin, secrétaire général de la fédération CGT de la construction, devant une centaine de militants syndicaux réunis à Paris.


Le secrétaire général de la CGT construction Philippe Christman a, de son côté, déclaré à l’AFP que pour rendre le bâtiment attractif, «lles employeurs doivent financer un droit à la retraite adapté. Le travail est dur, les salaires bas, on y vient plus tard et on y meurt en moyenne à 62 ans. Il a également souligné qu’en cas de crise du BTP, «lle risque est que les employeurs achètent le départ des salariés précaires, avec ou sans-papiers, en «faaisant porter, de fait, une part du financement aux Assedic.


A noter que ces annonces ont été faites alors que le syndicat était venu réclamer à la FFB un droit à la retraite à 55 ans dans le BTP. Une demande qui est restée, pour l’instant, sans réponse.

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