Des négociations salariales pour les 950.000 employés du secteur allemand du bâtiment sont entrées vendredi 3 mai dans une phase probablement décisive, alors que le syndicat de branche IG BAU juge "de plus en plus probable" un conflit social.
Des milliers de salariés ont interrompu leur travail vendredi afin de soutenir la revendication du syndicat d'une hausse de salaires de 4,5%. Des centaines d'autres se sont rendus à l'aéroport de Francfort où se déroulent les négociations avec le patronat.
Celui-ci soutient jusqu'ici qu'un accord du type de celui conclu début avril dans le secteur de la chimie (3,3% plus une prime) n'est pas faisable dans un secteur en récession depuis presque dix ans.
En cas d'échec des négociations, une médiation devrait être mise en place, et les salariés ne seraient pas autorisés à faire grève durant cette période.
La situation sociale est déjà tendue en Allemagne, puisque le syndicat de la métallurgie IG Metall s'apprête à lancer lundi sa première grève dure depuis 1995, également pour soutenir ses revendications salariales. IG Metall réclame des hausses de salaires de 6,5%.
Celui-ci soutient jusqu'ici qu'un accord du type de celui conclu début avril dans le secteur de la chimie (3,3% plus une prime) n'est pas faisable dans un secteur en récession depuis presque dix ans.
En cas d'échec des négociations, une médiation devrait être mise en place, et les salariés ne seraient pas autorisés à faire grève durant cette période.
La situation sociale est déjà tendue en Allemagne, puisque le syndicat de la métallurgie IG Metall s'apprête à lancer lundi sa première grève dure depuis 1995, également pour soutenir ses revendications salariales. IG Metall réclame des hausses de salaires de 6,5%.