Après avoir perdu 270.000 emplois entre 1990 et 1997, le secteur a recommencé à embaucher à partir de 1998. Selon les derniers chiffres de l'Insee, en 2000, 1,6 million de personnes ont travaillé dans la construction, dont une forte proportion d'intérimaires.
Le secteur du BTB est à nouveau créateur d'emplois. Après une forte hémorragie entre 1990 et 1997 où le secteur a perdu 270.000 emplois, le BTP a recommencé à embaucher à partir de 1998. En trois ans, 70.000 emplois permanents et 42.000 emplois intérimaires ont été créés.
Un recours massif à l'intérim
En 2000, la construction a employé 1,6 million de personnes. Sur ce total, une part de 7,3% (117.000 postes) est occupée par des intérimaires auxquels les entreprises du secteur recourent de façon importante pour s'adapter aux aléas climatiques et aux fluctuations d'activité. Par exemple, l'utilisation de l'intérim a permis aux entreprises du BTP de faire face à la reprise temporaire de 1994 alors que les effectifs permanents continuaient à diminuer.
De même, la croissance de 1999 et de 2000 a été en grande partie assurée par un recours à l'emploi intérimaire précise l'Insee. Ainsi, en 2000, 11.000 des 60.000 emplois créés étaient ainsi du travail temporaire.
50.000 offres non satisfaites
Freinées en raison d'une l'image ternie par sept années de crise, les créations d'emplois auraient pu être beaucoup plus nombreuses aujourd'hui s'il n'y avait pas eu un manque de main-d'oeuvre qualifiée. Si l'on en croit les fédérations professionnelles, il y aurait 50.000 offres d'emplois non satisfaites par manque de main d'oeuvre qualifiée. Il en résulte des retards dans les livraisons de chantiers mais aussi des tensions sur les salaires, en hausse de 3,2% l'an dernier et une instabilité des personnels.
Un recours massif à l'intérim
En 2000, la construction a employé 1,6 million de personnes. Sur ce total, une part de 7,3% (117.000 postes) est occupée par des intérimaires auxquels les entreprises du secteur recourent de façon importante pour s'adapter aux aléas climatiques et aux fluctuations d'activité. Par exemple, l'utilisation de l'intérim a permis aux entreprises du BTP de faire face à la reprise temporaire de 1994 alors que les effectifs permanents continuaient à diminuer.
De même, la croissance de 1999 et de 2000 a été en grande partie assurée par un recours à l'emploi intérimaire précise l'Insee. Ainsi, en 2000, 11.000 des 60.000 emplois créés étaient ainsi du travail temporaire.
50.000 offres non satisfaites
Freinées en raison d'une l'image ternie par sept années de crise, les créations d'emplois auraient pu être beaucoup plus nombreuses aujourd'hui s'il n'y avait pas eu un manque de main-d'oeuvre qualifiée. Si l'on en croit les fédérations professionnelles, il y aurait 50.000 offres d'emplois non satisfaites par manque de main d'oeuvre qualifiée. Il en résulte des retards dans les livraisons de chantiers mais aussi des tensions sur les salaires, en hausse de 3,2% l'an dernier et une instabilité des personnels.