La commission européenne a lancé mercredi un plan d'action sur l'énergie visant à diminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020. Ce projet sera débattu prochainement par les pays de l'Union Européenne 27 en vue d'une adoption au sommet européen de mars.
Bruxelles s'est saisi du dossier de l'énergie mercredi 10 janvier. Le président de la commission, José Manuel Barroso, a annoncé que l'Europe devait «mener le monde dans une nouvelle révolution industrielle». La commission a donc présenté plusieurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique.
L'UE espère voir naître un nouvel accord qui succèderait au protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012, afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30%. En attendant ce nouvel accord international, le but est d'atteindre 20% d'ici 2020. Pour cela, la commission propose de développer les énergies renouvelables (électricité, chauffage et refroidissement, biocarburants).
La commission européenne soutient aussi de manière prudente le nucléaire en mettant en avant ses atouts en termes de coûts, d'émissions de CO2 et d'indépendance. Par l'intermédiaire de son ministre de l'économie, l'Allemagne a vivement réagi à cela en jugeant «nécessaire et urgent» de réexaminer la sortie du nucléaire décidée par le gouvernement précédent.
Enfin, l'UE espère développer la concurrence sur les marchés énergétiques européens. Pour cela, elle préconise la séparation des activités de production et la gestion des réseaux de distribution. Mais Bruxelles reste prudente et émet aussi l'idée de mettre en place un opérateur indépendant de gestion des réseaux dont le producteur pourrait rester propriétaire.
Ce plan d'action sera débattu par les 27 en vue d'une adoption du projet au sommet européen de mars.
Un autre pays émerge, l'Inde dont les émissions de CO2 ont progressé de 57% entre 1992 et 2002.
L'UE espère voir naître un nouvel accord qui succèderait au protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012, afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30%. En attendant ce nouvel accord international, le but est d'atteindre 20% d'ici 2020. Pour cela, la commission propose de développer les énergies renouvelables (électricité, chauffage et refroidissement, biocarburants).
La commission européenne soutient aussi de manière prudente le nucléaire en mettant en avant ses atouts en termes de coûts, d'émissions de CO2 et d'indépendance. Par l'intermédiaire de son ministre de l'économie, l'Allemagne a vivement réagi à cela en jugeant «nécessaire et urgent» de réexaminer la sortie du nucléaire décidée par le gouvernement précédent.
Enfin, l'UE espère développer la concurrence sur les marchés énergétiques européens. Pour cela, elle préconise la séparation des activités de production et la gestion des réseaux de distribution. Mais Bruxelles reste prudente et émet aussi l'idée de mettre en place un opérateur indépendant de gestion des réseaux dont le producteur pourrait rester propriétaire.
Ce plan d'action sera débattu par les 27 en vue d'une adoption du projet au sommet européen de mars.
Initiative
La Banque centrale de Chine et l'Agence gouvernementale de protection de l'environnement (SEPA) ont lancé une action pour améliorer les performances environnementales des entreprises du pays.
Bloquer les crédits aux entreprises pollueuses, telle est l'initiative mise en place par La Banque centrale de Chine et la SEPA pour inciter les entreprises chinoises à faire attention à l'environnement et aux dépenses des ressources naturelles. En effet, Pékin a pour objetif de réduire la consommation d'énergie de 4% par unité de produit intérieur brut et de 2% les émissions de polluants entre 2006 et 2010. Or le résultat est loin d'être atteint puisque selon, le quotidien officiel de langue anglaise, les taux ont au contraire augmenté. Seuls 30 à 40 % des projets industriels sont soumis à une expertise environnementale avant d'être lancé dans les provinces du pays.
La Banque centrale de Chine et l'Agence gouvernementale de protection de l'environnement (SEPA) ont lancé une action pour améliorer les performances environnementales des entreprises du pays.
Bloquer les crédits aux entreprises pollueuses, telle est l'initiative mise en place par La Banque centrale de Chine et la SEPA pour inciter les entreprises chinoises à faire attention à l'environnement et aux dépenses des ressources naturelles. En effet, Pékin a pour objetif de réduire la consommation d'énergie de 4% par unité de produit intérieur brut et de 2% les émissions de polluants entre 2006 et 2010. Or le résultat est loin d'être atteint puisque selon, le quotidien officiel de langue anglaise, les taux ont au contraire augmenté. Seuls 30 à 40 % des projets industriels sont soumis à une expertise environnementale avant d'être lancé dans les provinces du pays.
Quelques chiffres
Selon les chiffres de l'édition 2006 du «Petit Livre Vert de l'environnement» publié par la Banque mondiale, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont augmenté de 15% entre 1992 et 2002. Les Etats-Unis sont les principaux pollueurs avec 24% du total en 2002, la Chine se classe en deuxième position, ses émissions de gaz ont d'ailleurs augmenté de 33% entre 1992 et 2002. Avec 10% du total en 2002, les pays de la zone euro font aussi partie des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre.
Selon les chiffres de l'édition 2006 du «Petit Livre Vert de l'environnement» publié par la Banque mondiale, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont augmenté de 15% entre 1992 et 2002. Les Etats-Unis sont les principaux pollueurs avec 24% du total en 2002, la Chine se classe en deuxième position, ses émissions de gaz ont d'ailleurs augmenté de 33% entre 1992 et 2002. Avec 10% du total en 2002, les pays de la zone euro font aussi partie des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre.
Un autre pays émerge, l'Inde dont les émissions de CO2 ont progressé de 57% entre 1992 et 2002.