La Commission européenne a dévoilé son plan de lutte contre le réchauffement climatique. Au programme : développement des énergies renouvelables, efficacité énergétique, taxes aux entreprises pollueuses. Chaque pays de lUnion européenne aura des objectifs individuels à atteindre. Détail des propositions.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne de 20% d'ici 2020 par rapport à 1990 et atteindre 20% dutilisation dénergie renouvelable, tels sont les objectifs du plan de lutte contre le réchauffement climatique annoncé par Bruxelles.
Toutefois, si des accords mondiaux aboutissent, le pourcentage de réduction pourra atteindre le 30%. Ce plan ambitieux devrait atteindre un coût estimé à «3 euros par semaine» et par citoyen européen d'ici 2020.
Efficacité énergétique
Pour parvenir à réduire de 20% les émissions de CO2, Bruxelles mise sur des objectifs «individuels et contraignants pour chaque Etat membre». Et pour y arriver, elle compte sur une utilisation plus efficace de lénergie dans les bâtiments, lindustrie et les transports. Chaque pays va avoir un objectif national obligatoire, fixé par rapport aux émissions de 2005.
Taxer les entreprises
Parmi les mesures les plus importantes, on trouve celle des «permis de polluer» qui consiste à faire payer pour les entreprises les plus polluantes. Ces permis de polluer étaient jusquici gratuit. Cette nouvelle mesure sera applicable dès 2013. De plus, limité pour linstant à certaines activités, le dispositif va être étendu progressivement au secteur aérien, à lindustrie de laluminium, de lammoniaque et à dautres gaz polluants. Objectif : diminuer les émissions de gaz à effet de serre de ces secteurs de 21% dici 2020.
Energies renouvelables
Chaque Etat de lUnion sest vu attribuer des objectifs en matière dénergie renouvelable notamment pour les secteurs de lélectricité, du chauffage, de la climatisation, des biocarburants Ainsi, la France devra les faire passer de 10,3% en 2005 à 23% en 2020, l'Allemagne de 5,8% à 18%... Au final, les énergies renouvelables devront représenter 20% de la consommation énergétique de lUE en 2020.
Les réactions
La plupart des Etats membres ont bien accueilli ces propositions. Toutefois, la Confédération des entreprises finlandaises EK a dénoncé une «politique climatique inefficace au coût exorbitant», et la fédération allemande de la chimie VCI a déploré être «dans le brouillard pour ses investissements après 2012» et le patronat belge parle d'une facture «trop salée».
De leurs côtés, les ONG, ont souligné des efforts insuffisants. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a déclaré «nous ne prétendons pas que notre proposition est parfaite ( ) mais nous avons le soutien des dirigeants européens». Il souhaite parvenir à un accord dici la fin de lannée.
Toutefois, si des accords mondiaux aboutissent, le pourcentage de réduction pourra atteindre le 30%. Ce plan ambitieux devrait atteindre un coût estimé à «3 euros par semaine» et par citoyen européen d'ici 2020.
Efficacité énergétique
Pour parvenir à réduire de 20% les émissions de CO2, Bruxelles mise sur des objectifs «individuels et contraignants pour chaque Etat membre». Et pour y arriver, elle compte sur une utilisation plus efficace de lénergie dans les bâtiments, lindustrie et les transports. Chaque pays va avoir un objectif national obligatoire, fixé par rapport aux émissions de 2005.
Taxer les entreprises
Parmi les mesures les plus importantes, on trouve celle des «permis de polluer» qui consiste à faire payer pour les entreprises les plus polluantes. Ces permis de polluer étaient jusquici gratuit. Cette nouvelle mesure sera applicable dès 2013. De plus, limité pour linstant à certaines activités, le dispositif va être étendu progressivement au secteur aérien, à lindustrie de laluminium, de lammoniaque et à dautres gaz polluants. Objectif : diminuer les émissions de gaz à effet de serre de ces secteurs de 21% dici 2020.
Energies renouvelables
Chaque Etat de lUnion sest vu attribuer des objectifs en matière dénergie renouvelable notamment pour les secteurs de lélectricité, du chauffage, de la climatisation, des biocarburants Ainsi, la France devra les faire passer de 10,3% en 2005 à 23% en 2020, l'Allemagne de 5,8% à 18%... Au final, les énergies renouvelables devront représenter 20% de la consommation énergétique de lUE en 2020.
Les réactions
La plupart des Etats membres ont bien accueilli ces propositions. Toutefois, la Confédération des entreprises finlandaises EK a dénoncé une «politique climatique inefficace au coût exorbitant», et la fédération allemande de la chimie VCI a déploré être «dans le brouillard pour ses investissements après 2012» et le patronat belge parle d'une facture «trop salée».
De leurs côtés, les ONG, ont souligné des efforts insuffisants. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a déclaré «nous ne prétendons pas que notre proposition est parfaite ( ) mais nous avons le soutien des dirigeants européens». Il souhaite parvenir à un accord dici la fin de lannée.
Pays et Objectif dutilisation des EnR en 2020
Suède - 49%
Lettonie - 42%
Finlande - 38%
Autriche - 34%
Portugal - 31%
Danemark - 30%
Estonie - 25%
Slovénie - 25%
Roumanie - 24%
Lituanie - 23%
France - 23%
Espagne - 20%
Grèce - 18%
Allemagne - 18%
Italie - 17%
Bulgarie - 16%
Irlande - 16%
Pologne - 15%
Royaume-Uni - 15%
Slovaquie - 14%
Pays-Bas - 14%
République tchèque - 13%
Belgique - 13%
Chypre - 13%
Hongrie - 13%
Luxembourg - 11%
Malte - 10%
UE - 20%
Source U.E
Suède - 49%
Lettonie - 42%
Finlande - 38%
Autriche - 34%
Portugal - 31%
Danemark - 30%
Estonie - 25%
Slovénie - 25%
Roumanie - 24%
Lituanie - 23%
France - 23%
Espagne - 20%
Grèce - 18%
Allemagne - 18%
Italie - 17%
Bulgarie - 16%
Irlande - 16%
Pologne - 15%
Royaume-Uni - 15%
Slovaquie - 14%
Pays-Bas - 14%
République tchèque - 13%
Belgique - 13%
Chypre - 13%
Hongrie - 13%
Luxembourg - 11%
Malte - 10%
UE - 20%
Source U.E