Le prince Philippe de Belgique a présenté mardi, à Bruxelles, la station «Princess Elisabeth», première structure scientifique «zéro émission». Cette base polaire, qui sera exploitée en Antarctique, a pour objectif détudier les effets du changement climatique. Détail du projet.
Cest une première
La base polaire, Princess Elisabeth, qui est actuellement exposée et ouverte au grand public à la gare maritime de Tour & Taxis à Bruxelles, est un modèle unique en matière de développement durable.
En effet, elle sera la seule station basée en antarctique amenée à ne fonctionner quà laide dénergies renouvelables. Cette base sera donc équipée de 8 éoliennes et de panneaux solaires qui couvriront le toit et les murs extérieurs de la structure, sans oublier la mise en place du recyclage de leau. La station sera chauffée par un système alliant chauffage solaire passif et cogénération, en recyclant la radiation thermique émise par le cur énergétique de la base, les ordinateurs, léclairage et même la présence humaine. Quant à lisolation des murs, elle permettra déviter toute déperdition de chaleur et de maintenir une température ambiante moyenne entre 18 et 20°C. De plus, lefficience énergétique de sa conception, le système de contrôle énergétique et lutilisation dappareils à faible consommation dénergie, feront de la station, un véritable prototype de construction «bio».
Des recherches sur la microbiologie, géophysique
Dès le 9 septembre, le bâtiment sera démonté et ses composants seront transportés dans des conteneurs à laide dun énorme navire, direction Nunatak Utsteinen en Antarctique de lest. Une fois sur place, la station sera assemblée pendant lété austral, c'est-à-dire novembre 2007 à mars 2008. De nombreux projets scientifiques devraient être lancés. Au programme : des recherches sur la météorologie, la microbiologie, la géophysique, la séismologie, le géomagnétisme et la glaciologie. Cest le Dr Frank Pattyn, glaciologue à luniversité Libre de Bruxelles, qui devrait être le premier à entamer ces activités dès le mois de novembre 2008, alors que la station ne sera pas complètement opérationnelle.
Un projet de 11,5 millions deuros
Ce vaste projet résulte dune collaboration entre secteur public et privé puisque Princess Elisabeth est élaborée par lassociation International Polar Foundation grâce à la contribution de partenaires techniques, et au parrainage dentreprises privées et de donateurs individuels. Cest lEtat belge qui assurera le financement de lentretien et des expéditions de recherches scientifiques. Au total, le coût de ce projet est estimé à 11,5 millions deuros.
Voir le diaporama
En effet, elle sera la seule station basée en antarctique amenée à ne fonctionner quà laide dénergies renouvelables. Cette base sera donc équipée de 8 éoliennes et de panneaux solaires qui couvriront le toit et les murs extérieurs de la structure, sans oublier la mise en place du recyclage de leau. La station sera chauffée par un système alliant chauffage solaire passif et cogénération, en recyclant la radiation thermique émise par le cur énergétique de la base, les ordinateurs, léclairage et même la présence humaine. Quant à lisolation des murs, elle permettra déviter toute déperdition de chaleur et de maintenir une température ambiante moyenne entre 18 et 20°C. De plus, lefficience énergétique de sa conception, le système de contrôle énergétique et lutilisation dappareils à faible consommation dénergie, feront de la station, un véritable prototype de construction «bio».
Des recherches sur la microbiologie, géophysique
Dès le 9 septembre, le bâtiment sera démonté et ses composants seront transportés dans des conteneurs à laide dun énorme navire, direction Nunatak Utsteinen en Antarctique de lest. Une fois sur place, la station sera assemblée pendant lété austral, c'est-à-dire novembre 2007 à mars 2008. De nombreux projets scientifiques devraient être lancés. Au programme : des recherches sur la météorologie, la microbiologie, la géophysique, la séismologie, le géomagnétisme et la glaciologie. Cest le Dr Frank Pattyn, glaciologue à luniversité Libre de Bruxelles, qui devrait être le premier à entamer ces activités dès le mois de novembre 2008, alors que la station ne sera pas complètement opérationnelle.
Un projet de 11,5 millions deuros
Ce vaste projet résulte dune collaboration entre secteur public et privé puisque Princess Elisabeth est élaborée par lassociation International Polar Foundation grâce à la contribution de partenaires techniques, et au parrainage dentreprises privées et de donateurs individuels. Cest lEtat belge qui assurera le financement de lentretien et des expéditions de recherches scientifiques. Au total, le coût de ce projet est estimé à 11,5 millions deuros.
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Fiche technique
Capacité : 20 personnes
Durée de vie prévue : 25 ans minimum
Surface : 700 m2
8 éoliennes
Maître duvre : International Polar Foundation
Coût total du projet : 11,5 millions deuros
Capacité : 20 personnes
Durée de vie prévue : 25 ans minimum
Surface : 700 m2
8 éoliennes
Maître duvre : International Polar Foundation
Coût total du projet : 11,5 millions deuros