ÉNERGIE. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, souhaite rouvrir le dossier du coefficient d'énergie primaire de l'électricité, en vue de modifier une nouvelle fois les règles du diagnostic de performance énergétique (DPE). Réactions d'Olivier Sidler (Négawatt), Mathias Laffont (UFE) et Danyel Dubreuil (Cler).
Les sujets énergétiques sont à présent gérés à Bercy, et le ministre de l'Économie, Bruno le Maire, n'aura pas tardé à le faire savoir. En effet, dans la foulée de la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE), il a annoncé la couleur, rouvrant le dossier du coefficient d'énergie primaire (CEP) de l'électricité. Un sujet hautement sensible dans le secteur de l'énergie. Il avait notamment fait l'objet d'une polémique entre experts lors de la définition de la réglementation environnementale 2020. A cette époque, les pouvoirs publics avaient décidé d'abaisser ce CEP de 2,58 à 2,3. "Bruno Le Maire souhaite continuer à travailler avec Christophe Béchu sur l'évolution de la méthodologie du DPE, notamment sur le volet coefficient de conversion énergétique, qui désavantage l'électricité et avantage le gaz", peut-on ainsi lire dans un message ministériel transmis à la presse. "Si nous faisons évoluer le DPE sur ce point, des centaines de milliers de logements pourraient sortir du statut de passoire thermique.
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