Selon une étude réalisée par l’Union Nationale des Industriels du Bricolage, du Jardinage et de l’Aménagement du Logement (Unibal), le marché du bricolage poursuit son ascension en 2006 avec une croissance de 5,2% par rapport à 2005. Ce résultat confirme le boom de la déco qui s’impose de plus en plus comme le secteur incontournable du marché. Focus !
Embellir, être bien chez soi, changer et encore changer son intérieur… les Français sont de plus en plus accros à la déco. Résultat : le marché du bricolage décolle.
En 2006, il atteint 20,14 milliards d’euros de vente, soit une augmentation de 5,2% par rapport à 2005. Hors rayon jardin, il représente 18,43 milliards d’euros. Même sans tenir compte du rayon jardin des grandes surfaces, le bricolage reste le premier secteur de l’équipement des ménages. «Avant, le marché du bricolage reposait sur trois points : l’installation, l’agrandissement et la réparation. Depuis quelques temps, on voit émerger la décoration. C’est le phénomène du «maisonning». On aime recevoir et inviter des amis chez soi pour montrer ses nouveaux aménagements», explique Remy Dassant, consultant auprès d’Unibal.
Le boom du marché du bricolage profite au GSB
Cette tendance se traduit donc par la forte croissance des ventes des grandes surfaces de bricolage (GSB) (+7,9% par rapport à 2005). De leur côté, les rayons bricolage des grandes surfaces alimentaires (hypermarché, supermarché) (GSA) ont stoppé leur déclin et enregistre même «une progression pour trouver un certain niveau d’équilibre», souligne l’étude. Quant aux négoces, ils progressent mais en ce qui concerne leurs ventes au grand public, a un rythme plus lent que les précédentes années.
«Aujourd’hui, on distingue les magasins dépôt et les magasins passions. Les premiers permettent de se fournir en matériaux et les deuxième propose de la déco et des procédés techniques. Ces derniers séduisent les femmes. Elles vont se balader dans ces enseignes, piquer des idées… Elles reviennent ensuite avec leur mari pour acheter. On a d’ailleurs observé que les femmes faisaient exploser les budgets maisons de près de 30%», indique Remy Dassant. Et les magasins l’ont bien compris puisqu’ils adaptent leurs produits : interrupteurs de couleur, carrelage avec motifs…
Côté perspectives 2007, les chiffres sont toujours aussi favorables : «on peut dire qu’au premier trimestre le chiffre d’affaires du marché du bricolage et du jardin pour les GSB est en hausse de 10% pour les surfaces courantes», conclut Remy Dassant.
Pour connaître les résultats de l’étude, cliquez ici
En 2006, il atteint 20,14 milliards d’euros de vente, soit une augmentation de 5,2% par rapport à 2005. Hors rayon jardin, il représente 18,43 milliards d’euros. Même sans tenir compte du rayon jardin des grandes surfaces, le bricolage reste le premier secteur de l’équipement des ménages. «Avant, le marché du bricolage reposait sur trois points : l’installation, l’agrandissement et la réparation. Depuis quelques temps, on voit émerger la décoration. C’est le phénomène du «maisonning». On aime recevoir et inviter des amis chez soi pour montrer ses nouveaux aménagements», explique Remy Dassant, consultant auprès d’Unibal.
Le boom du marché du bricolage profite au GSB
Cette tendance se traduit donc par la forte croissance des ventes des grandes surfaces de bricolage (GSB) (+7,9% par rapport à 2005). De leur côté, les rayons bricolage des grandes surfaces alimentaires (hypermarché, supermarché) (GSA) ont stoppé leur déclin et enregistre même «une progression pour trouver un certain niveau d’équilibre», souligne l’étude. Quant aux négoces, ils progressent mais en ce qui concerne leurs ventes au grand public, a un rythme plus lent que les précédentes années.
«Aujourd’hui, on distingue les magasins dépôt et les magasins passions. Les premiers permettent de se fournir en matériaux et les deuxième propose de la déco et des procédés techniques. Ces derniers séduisent les femmes. Elles vont se balader dans ces enseignes, piquer des idées… Elles reviennent ensuite avec leur mari pour acheter. On a d’ailleurs observé que les femmes faisaient exploser les budgets maisons de près de 30%», indique Remy Dassant. Et les magasins l’ont bien compris puisqu’ils adaptent leurs produits : interrupteurs de couleur, carrelage avec motifs…
Côté perspectives 2007, les chiffres sont toujours aussi favorables : «on peut dire qu’au premier trimestre le chiffre d’affaires du marché du bricolage et du jardin pour les GSB est en hausse de 10% pour les surfaces courantes», conclut Remy Dassant.
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