Larrivée massive des britanniques depuis quelques années en Bretagne, favorisant en partie la hausse des prix de limmobilier, a provoqué ces dernières semaines plusieurs petites manifestations dans la région.
Une centaine de personnes ont manifesté samedi à Bourbriac (Côtes d'Armor), pour dénoncer la flambée des prix de l'immobilier en Bretagne. A l'appel du collectif A-Stroll («ensemble» en breton), proche de la gauche nationaliste bretonne, les manifestants se sont rassemblés sur la place centrale du village, où ils ont brûlé symboliquement des prospectus d'agence immobilière. Plusieurs manifestations de ce type ont déjà eu lieu dans la région au cours des dernières semaines. Mme Gaëlle Roblin, au nom du collectif, a appelé à accentuer le mouvement «contre ceux qui vendent notre pays». Elle a dénoncé les prix de l'immobilier, «qui sont gonflés artificiellement alors que les bretons ont du mal à se loger». Mettant en cause à la fois les agences immobilières, les notaires et les élus, elle s'en est pris notamment au «colonialisme des Anglais». Après le rassemblement, les militants bretons ont collé des affiches sur la façade d'une agence immobilière et celle du notaire. «La Bretagne n'est pas à vendre», «halte à la spéculation», pouvait-on lire notamment.
Les Britanniques représentent la première communauté étrangère en Bretagne devant les Marocains et les Portugais, avec près de 5.000 habitants soit 10,5% des immigrés de la région, selon un rapport publié l'an dernier par l'Insee Bretagne. Le nombre de Britanniques venant s'installer en France en raison de la douceur du climat et de la relative modération des prix de l'immobilier est un phénomène en forte hausse depuis les années 90. «C'est vrai qu'il y a de plus en plus de Britanniques. Au cours des dernières années, 35 des 40 habitations anciennes rachetées sur la commune (qui compte 2.350 habitants) l'ont été par des Britanniques. Mais globalement il n'y a pas de problème avec eux», a indiqué à l'AFP Yannick Botrel, le maire de Bourbriac, qui a tenu à se distancier de ces manifestations. «Ce sont plus les retraités de la région parisienne que les étrangers qui ont fait monter les prix de l'immobilier depuis dix ans, et puis, si les gens achètent, c'est bien parce qu'on accepte de leur vendre...», a-t-il relevé. «Le problème avec les Anglais c'est qu'ils vivent en diaspora. La grande majorité ne cherche pas à s'intégrer, ils veulent rester anglais, vivre en anglais et prennent la Bretagne comme un lieu de villégiature», affirme pourtant Sybille, une Bretonne qui a manifesté samedi. «Ils organisent des groupements d'achats pour acheter des produits anglais. Et ils font sentir aux gens qui habitent là qu'ils devraient se mettre à l'anglais», regrette-t-elle encore.
Les Britanniques représentent la première communauté étrangère en Bretagne devant les Marocains et les Portugais, avec près de 5.000 habitants soit 10,5% des immigrés de la région, selon un rapport publié l'an dernier par l'Insee Bretagne. Le nombre de Britanniques venant s'installer en France en raison de la douceur du climat et de la relative modération des prix de l'immobilier est un phénomène en forte hausse depuis les années 90. «C'est vrai qu'il y a de plus en plus de Britanniques. Au cours des dernières années, 35 des 40 habitations anciennes rachetées sur la commune (qui compte 2.350 habitants) l'ont été par des Britanniques. Mais globalement il n'y a pas de problème avec eux», a indiqué à l'AFP Yannick Botrel, le maire de Bourbriac, qui a tenu à se distancier de ces manifestations. «Ce sont plus les retraités de la région parisienne que les étrangers qui ont fait monter les prix de l'immobilier depuis dix ans, et puis, si les gens achètent, c'est bien parce qu'on accepte de leur vendre...», a-t-il relevé. «Le problème avec les Anglais c'est qu'ils vivent en diaspora. La grande majorité ne cherche pas à s'intégrer, ils veulent rester anglais, vivre en anglais et prennent la Bretagne comme un lieu de villégiature», affirme pourtant Sybille, une Bretonne qui a manifesté samedi. «Ils organisent des groupements d'achats pour acheter des produits anglais. Et ils font sentir aux gens qui habitent là qu'ils devraient se mettre à l'anglais», regrette-t-elle encore.