Bouygues et Alstom ont conclu jeudi un protocole de coopération opérationnelle et commerciale. Dans ce cadre, Bouygues rachète les 21 % détenus par l'Etat dans Alstom pour un montant de 2 milliards d'euros. Les deux sociétés planchent également sur la création d'une société commune sur le marché des centrales hydroélectriques.

Bouygues va investir 2 milliards d'euros dans le rachat de 21% détenus par l'Etat français dans le groupe industriel Alstom. Déjà présent notamment dans les secteurs de la construction et de l'immobilier, le groupe manifeste ainsi son intérêt pour le marché énergétique.

Ce rachat accompagne un protocole de coopération opérationnelle et commerciale entre les deux groupes. L'objectif : «répondre au fort développement des marchés des infrastructures de transports et de production d'électricité», selon Bouygues dans un communiqué. Sur le plan commercial, cette coopération portera sur une «analyse commune de certains marchés à la conception au cas par cas d'offres intégrées», explique Bouygues. Côté opérationnel, les deux parties souhaitent partager «leur expérience et leurs pratiques quant à la négociation des contrats, la gestion des projets et de leurs risques ou encore la mise en place de solutions de financement». Toutefois, aucune exclusivité réciproque n'a été instaurée.
Mais ce n'est pas tout ! Bouygues et Alstom projettent également de créer une société commune sur le marché des centrales hydroélectriques. Des études ont d'ores et déjà été engagées à ce sujet. Concrètement, «Alstom apporterait la totalité de son activité hydroélectrique à la société dans laquelle Bouygues prendrait une participation de 50%».

actionclactionfp