Wikileaks a encore frappé, et il s'en est pris cette fois à un géant français du BTP. Le groupe Bouygues a nié lundi les accusations de «pratiques illicites» publiées la veille par le site Internet lanceur d'alertes.

«Bouygues travaille au Turkménistant dans des conditions normales, sans pratiques illicites», s'est défendu lundi le groupe de BTP dans un communiqué. La veille, le groupe français avait fait l'objet de critiques publiées par Wikileaks. Les documents pointaient notamment le regard critique des Etats-Unis sur le statut privilégié de Bouygues au Turkménistan. Un cadre du groupe faisait même état, dans un câble du 4 janvier 2010, de la demande «insatiable» de chantiers dans cette dictature. Des «allégations critiques» et «diffamatoires», a répondu le groupe.

 

D'après le chercheur Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, qui a été en poste à l'ambassade de France à Achkhabad, Bouygues aurait réalisé entre 1994 et 2010 dans ce pays «une cinquantaine d'ouvrages pour un montant de plus de 2 milliards d'euros».

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