Bouygues a enregistré en 2004 un bénéfice net record de 858 millions d'euros, en hausse de 91% sous l'effet de la plus-value sur cession de la Saur. Si l'on exclut ce gain, le résultat net est ramené à 670 millions d'euros avec 49% de hausse.
Toutes les activités ont participé à la progression. Aidée par l'excellente conjoncture du bâtiment, en particulier en France, la branche immobilier et construction a connu une année exceptionnelle, pour sa croissance et surtout pour sa rentabilité. Pour la première fois, le pôle construction, comme Colas, la filiale routière, a dégagé des marges supérieures à l'objectif de 3 % du chiffre d'affaires, jamais atteintes jusqu'ici.
L'année 2004 a été marquée par la confirmation du redressement de Bouygues Construction, la filiale historique, qui a multiplié son résultat net par 4,5 à 144 millions, grâce à un bond de son résultat d'exploitation à 132 millions. Bouygues Immobilier a également connu un très bon exercice, avec une croissance du bénéfice net de 47%, à 65 millions, et un chiffre d'affaires en hausse de 5,28%, à près d'1,3 milliard. Dans ce cadre, Bouygues ne voit pas à ce stade la nécessité de marier les pôles BTP, immobilier et routes pour en faire un groupe comparable à Vinci et éventuellement côté en Bourse.
Avec des chiffres supérieurs aux objectifs, complétés par la volonté du groupe de soumettre une progression de 50% du dividende, à 0,75 euro par action, Bouygues espérait tirer le titre à la hausse. Mais c'est le contraire qui c'est passé, l'action clôturant en baisse de 2,04% à 32,11 euros.
La Bourse semble avoir été déçue notamment par les perspectives d'activité pour 2005. Pour cette année, Bouygues prévoit une hausse de 7% de son chiffre d'affaires total à 22,7 milliards d'euros en normes IFRS mais s'attend en effet à des revenus stables pour sa division construction, à 5.230 millions d'euros contre 5.228 millions en 2004. «Je suis optimiste sur une amélioration de cette prévision», déclaré Martin Bouygues, qui s'est voulu rassurant lors d'une conférence de presse, estimant que «le marché de la construction est bon pour 2005 et que Bouygues performe bien»
L'année 2004 a été marquée par la confirmation du redressement de Bouygues Construction, la filiale historique, qui a multiplié son résultat net par 4,5 à 144 millions, grâce à un bond de son résultat d'exploitation à 132 millions. Bouygues Immobilier a également connu un très bon exercice, avec une croissance du bénéfice net de 47%, à 65 millions, et un chiffre d'affaires en hausse de 5,28%, à près d'1,3 milliard. Dans ce cadre, Bouygues ne voit pas à ce stade la nécessité de marier les pôles BTP, immobilier et routes pour en faire un groupe comparable à Vinci et éventuellement côté en Bourse.
Avec des chiffres supérieurs aux objectifs, complétés par la volonté du groupe de soumettre une progression de 50% du dividende, à 0,75 euro par action, Bouygues espérait tirer le titre à la hausse. Mais c'est le contraire qui c'est passé, l'action clôturant en baisse de 2,04% à 32,11 euros.
La Bourse semble avoir été déçue notamment par les perspectives d'activité pour 2005. Pour cette année, Bouygues prévoit une hausse de 7% de son chiffre d'affaires total à 22,7 milliards d'euros en normes IFRS mais s'attend en effet à des revenus stables pour sa division construction, à 5.230 millions d'euros contre 5.228 millions en 2004. «Je suis optimiste sur une amélioration de cette prévision», déclaré Martin Bouygues, qui s'est voulu rassurant lors d'une conférence de presse, estimant que «le marché de la construction est bon pour 2005 et que Bouygues performe bien»