La commission intergouvernementale hispano-française (CIG) chargée d'attribuer la concession de construction et d'exploitation de la ligne haute-vitesse entre Figueras et Perpignan a rompu les négociations avec le consortium Euroferro, composé de Bouygues et Dragados.
"Les négociations entre la CIG et Euroferro se sont prolongées pendant plusieurs mois en raison de la complexité du dossier. L'interruption des négociations est due à l'impossibilité pour les pouvoirs public d'accepter les dernières conditions" des deux constructeurs, précise un communiqué du ministère des Transports espagnol adressé à l'AFP.
La CIG va donc entamer "de manière immédiate" un "nouveau processus d'attribution de la concession dans un délai le plus bref possible".
Cette rupture des négociations va entraîner un nouveau retard dans la mise en service de la ligne entre Barcelone et la France, initialement prévue pour 2005.
La France et l'Espagne avaient déjà eu du mal à s'entendre sur la répartition des charges de construction et le tracé de cette portion de 45 km de long (24,6 km en France, 20,85 km en Espagne) dont l'oeuvre majeure et la plus coûteuse est un tunnel double voie à travers les Pyrénées de 8,171 km. Le coût total des travaux est estimé à 714 millions d'euros.
La CIG va donc entamer "de manière immédiate" un "nouveau processus d'attribution de la concession dans un délai le plus bref possible".
Cette rupture des négociations va entraîner un nouveau retard dans la mise en service de la ligne entre Barcelone et la France, initialement prévue pour 2005.
La France et l'Espagne avaient déjà eu du mal à s'entendre sur la répartition des charges de construction et le tracé de cette portion de 45 km de long (24,6 km en France, 20,85 km en Espagne) dont l'oeuvre majeure et la plus coûteuse est un tunnel double voie à travers les Pyrénées de 8,171 km. Le coût total des travaux est estimé à 714 millions d'euros.
