Quatre mois après son arrivée à la tête de Bouygues Construction, Yves Gabriel a présenté à ses salariés la nouvelle organisation du pôle historique du groupe. A partir du 1er mars, le comité exécutif sera supprimé et remplacé par huit entités opérationnelles, toutes dirigées par la jeune garde du groupe.
"Après quatre mois passés à la tête de Bouygues Construction, consacrés pour une large part à une phase de diagnostic de la structure et à la connaissance des hommes, j'ai décidé qu'une nouvelle organisation ainsi qu'un nouveau mode de pilotage étaient indispensables pour faire face aux enjeux stratégiques et poursuivre les ambitions que j'ai pour Bouygues Construction" a déclaré Yves Gabriel, Pdg du groupe dans une note interne
Contrairement à ce qu'avait évoqué le quotidien Les Echos dans son édition de lundi 3 février, les actuels directeurs généraux délégués René Jacquot et Michel Cote resteront dans aux côtés d'Yves Gabriel mais ils auront désormais un rôle plus stratégique puisqu'ils seront membres du noueau comité de direction générale (qui remplace le comité exécutif) et "associés" au pilotage de Bouygues Construction.
Par délégation, ils auront également chacun pour mission d'assister Yves Gabriel sur un périmètre spécifique : le Bâtiment Ile-de-France, les entreprises France Europe pour René Jacquot, et le Bâtiment international, les Travaux publics et les filiales spécialisées pour Michel Cote.
Sur chacun leurs périmètres respectifs, ces directeurs généraux délégués seront chargés d'assurer la mise en place de la nouvelle organisation du groupe, du pilotage rapproché des dossiers commerciaux et travaux sensibles (en particulier dans leur dimension "risques" pour l'entreprise indique la note), du contrôle des objectifs ou encore de la coordination des entités opérationnelles.
Plus concrètement, Bouygues Construction reposera désormais sur 8 entités opérationnelles toutes confiées à de jeunes dirigeants du groupe qui "seront responsables de l'atteinte de leurs objectifs et de leurs résultats". Pour Yves Gabriel, "il s' agit ainsi de donner priorité à des modes de pilotage et de fonctionnement plus resserrés, une ligne hiérarchique plus courte et ainsi un meilleur partage des décisions et une plus grande transparence".
Tous ces responsables opérationnels ont plus de 10 ans d'ancienneté chez Bouygues à l'exception de Philippe Fabié (INSA Lyon, 51 ans) qui n'a passé que 2 ans dans le groupe et prendra la direction générale de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Les autres nouveaux responsables sont :
Philippe Bonnave (Centrale Lille, 49 ans), directeur général Bouygues Entreprises France Europe,
Olivier-Marie Racine (X - ENGREF, 44 ans), directeur général Bouygues Bâtiment international,
Christian Gazaignes (X - Ponts, 47 ans), directeur général Bouygues Travaux publics
Jean-Philippe Trin (ESTP, 40 ans), directeur général du pôle VSL - Intrafor
Charles Paradis (X - Ponts, 44 ans), directeur général du pôle concessions.
Alain Brunet (ESTP, 58 ans), président-directeur général DTP terrassement.
A noter que le pôle électricité, ETDE, complète cette organisation opérationnelle. Il continuera d'être dirigé par Gaëtan Desruelles, l'actuel Pdg.
Pour compléter ce nouvel organigramme, l'actuel secrétaire général de Bouygues Construction Gilles Zancanaro, "qui prendra de nouvelles responsabilités au sein du groupe Bouygues" sera remplacé au plus tard le 30 juin par Pascal Grangé (DESS finances, 42 ans). Celui-ci entrera en fonction à compter du 3 mars, tout comme Christophe Morange (IEP Paris, 32 ans) qui occupera le poste de directeur communication de Bouygues Construction en remplacement d'Yves Romestan. Ce dernier, qui avait annoncé son départ il y a plus d'un mois, prendra la direction communication d'un grand groupe européen de la santé basé à Londres.
Yves Gabriel a également annoncé la création d'un pôle d'expertises et d'animation de la filière juridique. Cette direction juridique sera confiée à Jean-Marc Kiviatkowski (DESS de droit, 46 ans). Notons enfin que François Jacquel, directeur central des ressources humaines et Robert Benarrosh, directeur général ingénierie financière et développement sont confirmés dans leurs fonctions
Cette nouvelle organisation - la troisième en quatre ans - arrive à point nommé pour le pôle historique du groupe qui a vu, en 2002, son chiffre d'affaires baisser de 1%. Il faudra bien sûr quelques mois pour en mesurer les effets, mais l'annonce de ce projet - baptisé en interne "Vision et Performance"- devrait dans l'immédiat rassurer les investisseurs.
Contrairement à ce qu'avait évoqué le quotidien Les Echos dans son édition de lundi 3 février, les actuels directeurs généraux délégués René Jacquot et Michel Cote resteront dans aux côtés d'Yves Gabriel mais ils auront désormais un rôle plus stratégique puisqu'ils seront membres du noueau comité de direction générale (qui remplace le comité exécutif) et "associés" au pilotage de Bouygues Construction.
Par délégation, ils auront également chacun pour mission d'assister Yves Gabriel sur un périmètre spécifique : le Bâtiment Ile-de-France, les entreprises France Europe pour René Jacquot, et le Bâtiment international, les Travaux publics et les filiales spécialisées pour Michel Cote.
Sur chacun leurs périmètres respectifs, ces directeurs généraux délégués seront chargés d'assurer la mise en place de la nouvelle organisation du groupe, du pilotage rapproché des dossiers commerciaux et travaux sensibles (en particulier dans leur dimension "risques" pour l'entreprise indique la note), du contrôle des objectifs ou encore de la coordination des entités opérationnelles.
Plus concrètement, Bouygues Construction reposera désormais sur 8 entités opérationnelles toutes confiées à de jeunes dirigeants du groupe qui "seront responsables de l'atteinte de leurs objectifs et de leurs résultats". Pour Yves Gabriel, "il s' agit ainsi de donner priorité à des modes de pilotage et de fonctionnement plus resserrés, une ligne hiérarchique plus courte et ainsi un meilleur partage des décisions et une plus grande transparence".
Tous ces responsables opérationnels ont plus de 10 ans d'ancienneté chez Bouygues à l'exception de Philippe Fabié (INSA Lyon, 51 ans) qui n'a passé que 2 ans dans le groupe et prendra la direction générale de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Les autres nouveaux responsables sont :
Philippe Bonnave (Centrale Lille, 49 ans), directeur général Bouygues Entreprises France Europe,
Olivier-Marie Racine (X - ENGREF, 44 ans), directeur général Bouygues Bâtiment international,
Christian Gazaignes (X - Ponts, 47 ans), directeur général Bouygues Travaux publics
Jean-Philippe Trin (ESTP, 40 ans), directeur général du pôle VSL - Intrafor
Charles Paradis (X - Ponts, 44 ans), directeur général du pôle concessions.
Alain Brunet (ESTP, 58 ans), président-directeur général DTP terrassement.
A noter que le pôle électricité, ETDE, complète cette organisation opérationnelle. Il continuera d'être dirigé par Gaëtan Desruelles, l'actuel Pdg.
Pour compléter ce nouvel organigramme, l'actuel secrétaire général de Bouygues Construction Gilles Zancanaro, "qui prendra de nouvelles responsabilités au sein du groupe Bouygues" sera remplacé au plus tard le 30 juin par Pascal Grangé (DESS finances, 42 ans). Celui-ci entrera en fonction à compter du 3 mars, tout comme Christophe Morange (IEP Paris, 32 ans) qui occupera le poste de directeur communication de Bouygues Construction en remplacement d'Yves Romestan. Ce dernier, qui avait annoncé son départ il y a plus d'un mois, prendra la direction communication d'un grand groupe européen de la santé basé à Londres.
Yves Gabriel a également annoncé la création d'un pôle d'expertises et d'animation de la filière juridique. Cette direction juridique sera confiée à Jean-Marc Kiviatkowski (DESS de droit, 46 ans). Notons enfin que François Jacquel, directeur central des ressources humaines et Robert Benarrosh, directeur général ingénierie financière et développement sont confirmés dans leurs fonctions
Cette nouvelle organisation - la troisième en quatre ans - arrive à point nommé pour le pôle historique du groupe qui a vu, en 2002, son chiffre d'affaires baisser de 1%. Il faudra bien sûr quelques mois pour en mesurer les effets, mais l'annonce de ce projet - baptisé en interne "Vision et Performance"- devrait dans l'immédiat rassurer les investisseurs.