Selon la fédération CGT-Construction, ses élus et ses adhérents dans les entreprises et filiales du groupe Bouygues seraient l’objet de discrimination syndicale. La direction du groupe Bouygues s'est abstenue de tout commentaire.

«Il n'est plus possible dans le groupe Bouygues d'avoir des candidats aux élections professionnelles (sans) qu'ils soient systématiquement convoqués, harcelés et contraints de démissionner, voire de se présenter sous une autre étiquette syndicale», selon Eric Aubin, secrétaire général de la CGT-construction.

Le responsable fédéral a cité plusieurs «cas récents» de salariés élus ou candidats (CGT) aux élections professionnelles et selon lui «contraints, sous les pressions et menaces de la hiérarchie de renoncer, voire de démissionner et de quitter l'entreprise».
Ceux qui persistent sont «changés de poste, mutés dans une autre filiale du groupe ou purement et simplement licencié», a ajouté Eric Aubin, citant plusieurs décisions du ministère de l'Emploi «autorisant ces licenciements contre l'avis de l'inspection du travail».
Pour l'avocat de la fédération CGT, Me Baumgarten «on est en face d'une véritable stratégie d'élimination de la CGT des élections professionnelles du groupe, mise en place par Bouygues».

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