L'équipementier automobile allemand Bosch a lancé une offre d'achat (OPA) sur le chauffagiste Buderus, dont il vient de racheter 30% au groupe de construction allemand Bilfinger + Berger pour 551 millions d'euros.
Bosch, qui détient déjà une participation de 17,05% dans Buderus, "a acquis quelque 30,02% supplémentaires auprès de Bilfinger + Berger", au prix de 29,15 euros par titre, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Cette transaction reste soumise à l'approbation du conseil de surveillance Bilfinger + Berger et des autorités de la concurrence, a souligné Bosch.
Bilfinger + Berger prévoit de retirer de cette vente un bénéfice de 230 M EUR, a-t-il annoncé dans un communiqué séparé. Bosch a par ailleurs lancé une offre de rachat sur le capital de Buderus qu'il ne possède pas encore, également pour 29,15 euros par action. Ce prix pourrait toutefois être réduit si Buderus décidait du versement d'un dividende supérieur à 0,70 EUR au titre de 2002, a-t-il précisé.
Bosch avait échoué en janvier 2002 à prendre le contrôle du fabricant de chaudières et d'appareils de chauffage, faute d'un accord avec les principaux actionnaires de Buderus, le groupe Bilfinger + Berger et la quatrième banque allemande Commerzbank.
Cette dernière a indiqué lundi n'avoir pas encore arrêté sa décision, mais n'a pas exclu de céder ses 10,53% dans Buderus. "Buderus n'est pas une participation stratégique pour nous. Si les conditions sont correctes, une vente peut être prise en considération", a indiqué une porte-parole.
Buderus, dont la direction avait déjà exprimé son opposition lors de la précédente tentative de Bosch, a regretté de son côté la cession des parts de Bilfinger + Berger.
Néanmoins, l'offre de Bosch est dans le contexte boursier actuel "tout à fait correcte", a jugé le porte-parole Ingo Rapold. "Nous sommes surpris par le moment" choisi, a-t-il ajouté.
Bosch, qui réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires dans l'équipement automobile, entend renforcer sa division de techniques thermiques, qui emploie plus de 6.000 personnes notamment sous la marque Junkers.
Cette transaction reste soumise à l'approbation du conseil de surveillance Bilfinger + Berger et des autorités de la concurrence, a souligné Bosch.
Bilfinger + Berger prévoit de retirer de cette vente un bénéfice de 230 M EUR, a-t-il annoncé dans un communiqué séparé. Bosch a par ailleurs lancé une offre de rachat sur le capital de Buderus qu'il ne possède pas encore, également pour 29,15 euros par action. Ce prix pourrait toutefois être réduit si Buderus décidait du versement d'un dividende supérieur à 0,70 EUR au titre de 2002, a-t-il précisé.
Bosch avait échoué en janvier 2002 à prendre le contrôle du fabricant de chaudières et d'appareils de chauffage, faute d'un accord avec les principaux actionnaires de Buderus, le groupe Bilfinger + Berger et la quatrième banque allemande Commerzbank.
Cette dernière a indiqué lundi n'avoir pas encore arrêté sa décision, mais n'a pas exclu de céder ses 10,53% dans Buderus. "Buderus n'est pas une participation stratégique pour nous. Si les conditions sont correctes, une vente peut être prise en considération", a indiqué une porte-parole.
Buderus, dont la direction avait déjà exprimé son opposition lors de la précédente tentative de Bosch, a regretté de son côté la cession des parts de Bilfinger + Berger.
Néanmoins, l'offre de Bosch est dans le contexte boursier actuel "tout à fait correcte", a jugé le porte-parole Ingo Rapold. "Nous sommes surpris par le moment" choisi, a-t-il ajouté.
Bosch, qui réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires dans l'équipement automobile, entend renforcer sa division de techniques thermiques, qui emploie plus de 6.000 personnes notamment sous la marque Junkers.
