Quelque 60.000 panneaux photovoltaïques, totalisant une surface de 78.500 m2, recouvrent la toiture du parking du Parc des Expositions de la capitale girondine. Il s'agit de la plus grande centrale solaire urbaine de France.
Les visiteurs de la Foire Internationale de Bordeaux (du 12 au 21 mai) peuvent déjà admirer la centrale photovoltaïque de Bordeaux-Lac, le plus grand parc photovoltaïque urbain en France. En effet, 60.000 panneaux solaires ombragent 7.000 emplacements du parking du Parc des Expositions de Bordeaux. Divisée en 127 « ombrières » colorées, la structure s'étend sur 20 hectares, soit l'équivalent de 27 terrains de football. Les 78.500 m2 de panneaux totalisent une puissance totale de 12 MégaWatts (MW) pour une production annuelle de 13.000 MWh égal à la consommation de 5.000 foyers en un an. L'investissement de 55 millions d'euros sera amorti en 20 ans.
La centrale, en accord avec la démarche d'aménagement exemplaire du Parc des Expos, a été commandée par la Société Bordelaise des Equipements Publics d'Expositions et de Congrès (SBEPEC) qui a émis un appel d'offres en juillet 2010 remporté par EDF Energies Nouvelles, développeur et exploitant de centrales électriques vertes. Le projet répond à un double objectif de production d'énergie propre dans le cadre de l'Agenda 21 et d'aménagement du parking.
Un projet « vert » parmi d'autres
L'édifice, dessiné par le cabinet d'architecture Cardete et Huet, dont la construction a commencé en juin 2011 sous la houlette d'EDF et du bureau d'étude Secotrap, a réuni trois acteurs du bâtiment. Fayat s'est occupé du gros œuvre en fournissant et installant les charpentes, clôtures et aménageant les espaces verts, tandis que Marchegay Technologies a construit les couvertures photovoltaïques et Cegelec a réalisé les câbles électriques.
Cette centrale complète les autres initiatives de la ville de Bordeaux en matière de développement durable, avec la maison éco-citoyenne qui sensibilise le public aux thématiques écologiques, l'implantation d'éco-quartiers peu énergivores, et la division par trois de la consommation en eau des services municipaux.