Lannée dernière, principalement en raison de la canicule, les ventes dappareils de climatisation ont augmenté denviron 40%. Une aubaine pour les professionnels qui inquiète les défenseurs de lenvironnement.
Chaque année, lassociation dindustriels ClimInfo - qui représente environ 80% du marché de la climatisation - dresse le bilan des ventes déquipements. Effet canicule oblige, 2003 est, de loin, lannée des records avec une progression des ventes denviron 40%.
Le marché a surtout été tiré par les petits appareils. Il sest ainsi vendu 60.000 appareils mobiles (+30%) et 350 000 unités intérieures (inférieur à 17,5 kW) qui progressent de 40%. Par type dappareils, les monosplits sont passés de 161.000 à 226.300 unités, (+41 %) et les multisplits de 37.000 à 50.700 appareils vendus (+37%).
Ce boom des ventes est toutefois moins sensible pour les plus gros appareils comme les armoires verticales monobloc qui stagnent en 2003 après avoir fortement progressé en 2001 et 2002. Même constat pour les systèmes splits extérieurs qui restent stables à 3.100 appareils.
Reste quaujourdhui, le taux déquipement des ménages en appareils de climatisation a fortement progressé et tourne autour de 10%. Selon les premiers chiffres de 2004, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre. Elle inquiète dailleurs les défenseurs de lenvironnement pour qui les climatiseurs sont "un désastre pour l'atmosphère et vont faire grimper encore plus le thermomètre à l'avenir". "Un climatiseur rejette toujours des gaz à effet de serre" rappelle l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
Ces appareils fonctionnent en effet avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC), substances à pouvoir de réchauffement 1.300 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz responsables du changement climatique.
En dépit des gros efforts menés par les industriels, les fuites d'HFC sont inhérentes à la marche de l'appareil. Circuits, joints et tuyaux souples laissent échapper des quantités importantes de gaz à effet de serre.
Le climatiseur est également un gros consommateur d'énergie.
Dans l'habitat, durant un été "normal", les climatiseurs vendus le plus couramment accroissent la consommation d'électricité de quelque 2.000 kWh pour trois mois pour une petite surface (45 m2) et la facture de 20 à 25%.
Enfin l'appareil est rarement recyclé et le fluide, qui finit en décharge, occasionne une nouvelle fuite de gaz à effet de serre.
Sans minimiser tous les avantages que peuvent procurer les appareils de climatisation en terme de confort, il est utile de rappeler que des alternatives existent dans lhabitat comme lorientation du bâtiment, une bonne isolation, des double vitrages, des stores extérieurs, etc.
Le marché a surtout été tiré par les petits appareils. Il sest ainsi vendu 60.000 appareils mobiles (+30%) et 350 000 unités intérieures (inférieur à 17,5 kW) qui progressent de 40%. Par type dappareils, les monosplits sont passés de 161.000 à 226.300 unités, (+41 %) et les multisplits de 37.000 à 50.700 appareils vendus (+37%).
Ce boom des ventes est toutefois moins sensible pour les plus gros appareils comme les armoires verticales monobloc qui stagnent en 2003 après avoir fortement progressé en 2001 et 2002. Même constat pour les systèmes splits extérieurs qui restent stables à 3.100 appareils.
Reste quaujourdhui, le taux déquipement des ménages en appareils de climatisation a fortement progressé et tourne autour de 10%. Selon les premiers chiffres de 2004, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre. Elle inquiète dailleurs les défenseurs de lenvironnement pour qui les climatiseurs sont "un désastre pour l'atmosphère et vont faire grimper encore plus le thermomètre à l'avenir". "Un climatiseur rejette toujours des gaz à effet de serre" rappelle l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
Ces appareils fonctionnent en effet avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC), substances à pouvoir de réchauffement 1.300 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz responsables du changement climatique.
En dépit des gros efforts menés par les industriels, les fuites d'HFC sont inhérentes à la marche de l'appareil. Circuits, joints et tuyaux souples laissent échapper des quantités importantes de gaz à effet de serre.
Le climatiseur est également un gros consommateur d'énergie.
Dans l'habitat, durant un été "normal", les climatiseurs vendus le plus couramment accroissent la consommation d'électricité de quelque 2.000 kWh pour trois mois pour une petite surface (45 m2) et la facture de 20 à 25%.
Enfin l'appareil est rarement recyclé et le fluide, qui finit en décharge, occasionne une nouvelle fuite de gaz à effet de serre.
Sans minimiser tous les avantages que peuvent procurer les appareils de climatisation en terme de confort, il est utile de rappeler que des alternatives existent dans lhabitat comme lorientation du bâtiment, une bonne isolation, des double vitrages, des stores extérieurs, etc.