Les mises en chantier de logements ont battu un record en 2005. Fort de sa bonne santé, le secteur de la construction a créé 49.000 emplois en France l'année dernière, selon une étude de l'Insee publiée mardi.
Quand le bâtiment va, tout va… Cet adage est pour le moins d’actualité ! Avec plus de 410.000 logements commencés en 2005, contre 362.000 en 2004, le secteur de la construction a enregistré «un record inégalé depuis 25 ans», confirme l'Insee dans une étude publiée mardi.
Le nombre de mises en chantier de logements collectifs (+23,9%) affiche la plus forte progression, suivi de la construction de maisons individuelles (+5,8%) et de bâtiments non-résidentiels (+0,4%). Profitant du maintien d'un taux de TVA réduit, l'activité d'entretien-amélioration augmente quant à elle de 1,5%. Tandis que le marché du logement enregistre de fortes progressions, le bâtiment non-résidentiel ne croît que de 0,4% en volume. «Comme en 2004, le bâtiment doit sa bonne tenue au logement», ajoute l’Insee.
D’une manière générale, cette embellie a profité au recrutement. En 2005, la bonne santé de la construction a en effet permis la création de 39.000 emplois salariés et 9.900 emplois intérimaires. «En 2005, la construction a été créatrice nette d'emplois pour la neuvième année consécutive», souligne l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Un bémol toutefois, les entreprises de BTP peinent toujours à recruter. Des difficultés de recrutements qui conduisent à faire appel à de la main d'oeuvre intérimaire. Selon l'étude, 26% des sociétés déclaraient en décembre 2005 ne pouvoir accroître leur production par manque de personnel, contre 25% en 2004 et 15% en 2003. Les professions principalement concernées par ces difficultés de recrutement sont celles des maçons, peintres et électriciens.
A lire dans ConstruCom n° 24 (juin): « Recrutement : le BTP à l’affiche », une enquête spéciale sur les moyens de communication déployés par les acteurs du BTP pour promouvoir l’image du secteur et attirer les jeunes vers leurs métiers. Pour en savoir plus, cliquez ici
Le nombre de mises en chantier de logements collectifs (+23,9%) affiche la plus forte progression, suivi de la construction de maisons individuelles (+5,8%) et de bâtiments non-résidentiels (+0,4%). Profitant du maintien d'un taux de TVA réduit, l'activité d'entretien-amélioration augmente quant à elle de 1,5%. Tandis que le marché du logement enregistre de fortes progressions, le bâtiment non-résidentiel ne croît que de 0,4% en volume. «Comme en 2004, le bâtiment doit sa bonne tenue au logement», ajoute l’Insee.
D’une manière générale, cette embellie a profité au recrutement. En 2005, la bonne santé de la construction a en effet permis la création de 39.000 emplois salariés et 9.900 emplois intérimaires. «En 2005, la construction a été créatrice nette d'emplois pour la neuvième année consécutive», souligne l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Un bémol toutefois, les entreprises de BTP peinent toujours à recruter. Des difficultés de recrutements qui conduisent à faire appel à de la main d'oeuvre intérimaire. Selon l'étude, 26% des sociétés déclaraient en décembre 2005 ne pouvoir accroître leur production par manque de personnel, contre 25% en 2004 et 15% en 2003. Les professions principalement concernées par ces difficultés de recrutement sont celles des maçons, peintres et électriciens.
A lire dans ConstruCom n° 24 (juin): « Recrutement : le BTP à l’affiche », une enquête spéciale sur les moyens de communication déployés par les acteurs du BTP pour promouvoir l’image du secteur et attirer les jeunes vers leurs métiers. Pour en savoir plus, cliquez ici
