Dans sa lettre de conjoncture de janvier, la Fnaim a annoncé jeudi la hausse des prix de l'immobilier ancien en France de 15,5% en 2004 avec une activité en recul de 2,1% seulement. Pour 2005, la Fédération table sur un retour à la stabilisation.
En 2004, la hausse des prix de l'ancien a concerné autant les appartements (+17,8%) que les maisons (+12,5%). «Aucune région de France ou aucune ville dont le marché immobilier est suffisamment important, n'est restée à l'écart de ces progressions», note la Fédération nationale de limmobilier. «Malgré cette courbe ascensionnelle des prix de vente, le marché a résisté de façon plus qu'honorable» avec 606.000 transactions réalisées par les ménages en 2004 contre 618.700 en 2003 (-2,1%). L'activité réalisée par les professionnels a augmenté de 1,2%. Le marché «a repris des couleurs sur la seconde partie de l'année», l'activité progressant de 2,4% au second semestre 2004 par rapport au second semestre 2003, poursuit la Fédération.
La Fnaim rapporte que les primo-accédants aux revenus modestes sont de moins en moins nombreux (60% de l'ensemble des accédants aujourd'hui contre 75% dans les meilleures années de la reprise), cédant la place aux acheteurs bénéficiant d'un apport personnel élevé souvent constitué grâce à une vente préalable. «L'accélération continue des prix est alors auto-entretenue par de nouveaux acheteurs, non pas à la recherche de plus-values immédiates, mais qui vendent pour acheter des produits de meilleure qualité. Pour pouvoir s'offrir des logements plus spacieux ou mieux situés, ces derniers sont amenés à revendre cher leur précédente acquisition», explique la Fédération.
Pour 2005, la hausse des prix ne devrait pas dépasser les 10%. La Fnaim estime qu' «au cours des prochains mois, l'activité du marché de l'ancien devrait être meilleure que prévue» grâce à l'ouverture du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) aux primo-accédants dans l'ancien, et au fait qu'une partie des candidats à l'accession à la propriété a pu différer sa décision dans l'attente de ce nouveau PTZ, qui sera applicable le 1er février 2005. La Fnaim table également sur la stabilité, voire la baisse, des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), ce qui induit «une probabilité non négligeable d'une nouvelle diminution des taux des crédits immobiliers d'ici l'été 2005».
Rappelons enfin que les prix de lancien ont augmenté de 47,7% sur trois ans et de 87,9% sur six ans.
La Fnaim rapporte que les primo-accédants aux revenus modestes sont de moins en moins nombreux (60% de l'ensemble des accédants aujourd'hui contre 75% dans les meilleures années de la reprise), cédant la place aux acheteurs bénéficiant d'un apport personnel élevé souvent constitué grâce à une vente préalable. «L'accélération continue des prix est alors auto-entretenue par de nouveaux acheteurs, non pas à la recherche de plus-values immédiates, mais qui vendent pour acheter des produits de meilleure qualité. Pour pouvoir s'offrir des logements plus spacieux ou mieux situés, ces derniers sont amenés à revendre cher leur précédente acquisition», explique la Fédération.
Pour 2005, la hausse des prix ne devrait pas dépasser les 10%. La Fnaim estime qu' «au cours des prochains mois, l'activité du marché de l'ancien devrait être meilleure que prévue» grâce à l'ouverture du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) aux primo-accédants dans l'ancien, et au fait qu'une partie des candidats à l'accession à la propriété a pu différer sa décision dans l'attente de ce nouveau PTZ, qui sera applicable le 1er février 2005. La Fnaim table également sur la stabilité, voire la baisse, des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), ce qui induit «une probabilité non négligeable d'une nouvelle diminution des taux des crédits immobiliers d'ici l'été 2005».
Rappelons enfin que les prix de lancien ont augmenté de 47,7% sur trois ans et de 87,9% sur six ans.