Selon les responsables de Lafarge, l'acquisition du cimentier britannique Blue Circle devrait bonifier d'au moins 10% le résultat 2002 du numéro un mondial des matériaux de construction.
Le groupe cimentier français Lafarge a indiqué mardi que l'acquisition de son concurrent britannique Blue Circle - qui devrait être effective dans les prochains mois - bonifiera d'au moins 10% son résultat net par action avant amortissement des écarts d'acquisitions, et ce dès 2002.
Lafarge ne s'est toutefois pas prononcé sur le niveau du résultat net attendu avant et après cette importante acquisition.
Le groupe précisait ainsi des déclarations de son PDG, Bertrand Collomb,
devant l'assemblée générale des actionnaires, qui pouvaient laisser croire que le résultat net par action du groupe (avant goodwill) progresserait de 10% en 2002 par rapport à 2001.
"L'année 2001 devrait enregistrer une certaine croissance des volumes plus faible qu'en 2000, en raison des conditions météorologiques, mais nous aurons une bonne tenue des prix et les coûts resteront maîtrisés", a précisé M. Collomb en rappelant que le début de l'année 2000 avait été exceptionnellement favorable en terme de climat et permis une excellente activité dans la construction.
"Depuis le début de l'année, la tendance est favorable en Europe, sauf en Allemagne où la construction est toujours un secteur difficile", a-t-il
d'autre part noté. "Aux Etats-Unis, on assiste à une relative stabilité et la croissance se poursuit en Asie", a ajouté le Pdg.
Concernant le processus d'achat de Blue Circle, le cimentier britannique acquis pour 7,4 milliards d'euros, le groupe a confirmé les perspectives de synergies. "40% de ces synergies vont provenir de la restructuration des services centraux dont la fermeture du centre corporate en Grande-Bretagne, 25% de réductions de coûts dans les pays où il existe des recouvrements d'activités entre les deux groupes, Philippines notamment, et 35% proviendra d'un programme de rationalisation", a précisé Michel Rose, directeur général du groupe.
M. Collomb a également souligné que l'achat de Blue Circle allait conduire à un programme de désinvestissement d'environ 1,5 milliard d'euros dont près près de 1,1 md d'euros ont déjà été réalisé (825 millions d'euros d'actifs vendus dans la région des Grands Lacs en Amérique du Nord) et 250 millions d'euros d'actifs immobilier cedés. "Nous allons désinvestir encore 300 à 400 millions d'euros peut-être davantage", a indiqué M. Collomb sans préciser la nature de ces prochaines cessions.
Interrogé sur l'avenir des relations avec Cimpor, cimentier portugais dont Lafarge est actionnaire minoritaire, M. Collomb a indiqué être toujours
intéressé par "des alliances stratégiques" mais tout dépend de la décision des autorités portugaises qui vont bientôt mettre en vente 10% du capital du groupe cimentier.
Lafarge ne s'est toutefois pas prononcé sur le niveau du résultat net attendu avant et après cette importante acquisition.
Le groupe précisait ainsi des déclarations de son PDG, Bertrand Collomb,
devant l'assemblée générale des actionnaires, qui pouvaient laisser croire que le résultat net par action du groupe (avant goodwill) progresserait de 10% en 2002 par rapport à 2001.
"L'année 2001 devrait enregistrer une certaine croissance des volumes plus faible qu'en 2000, en raison des conditions météorologiques, mais nous aurons une bonne tenue des prix et les coûts resteront maîtrisés", a précisé M. Collomb en rappelant que le début de l'année 2000 avait été exceptionnellement favorable en terme de climat et permis une excellente activité dans la construction.
"Depuis le début de l'année, la tendance est favorable en Europe, sauf en Allemagne où la construction est toujours un secteur difficile", a-t-il
d'autre part noté. "Aux Etats-Unis, on assiste à une relative stabilité et la croissance se poursuit en Asie", a ajouté le Pdg.
Concernant le processus d'achat de Blue Circle, le cimentier britannique acquis pour 7,4 milliards d'euros, le groupe a confirmé les perspectives de synergies. "40% de ces synergies vont provenir de la restructuration des services centraux dont la fermeture du centre corporate en Grande-Bretagne, 25% de réductions de coûts dans les pays où il existe des recouvrements d'activités entre les deux groupes, Philippines notamment, et 35% proviendra d'un programme de rationalisation", a précisé Michel Rose, directeur général du groupe.
M. Collomb a également souligné que l'achat de Blue Circle allait conduire à un programme de désinvestissement d'environ 1,5 milliard d'euros dont près près de 1,1 md d'euros ont déjà été réalisé (825 millions d'euros d'actifs vendus dans la région des Grands Lacs en Amérique du Nord) et 250 millions d'euros d'actifs immobilier cedés. "Nous allons désinvestir encore 300 à 400 millions d'euros peut-être davantage", a indiqué M. Collomb sans préciser la nature de ces prochaines cessions.
Interrogé sur l'avenir des relations avec Cimpor, cimentier portugais dont Lafarge est actionnaire minoritaire, M. Collomb a indiqué être toujours
intéressé par "des alliances stratégiques" mais tout dépend de la décision des autorités portugaises qui vont bientôt mettre en vente 10% du capital du groupe cimentier.